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Imane Slaoui: «La femme marocaine est beaucoup plus soucieuse de son image qu’auparavant»

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Entretien avec Imane Slaoui, médecin esthétique et micronutritionniste

Passionnée par la mèdecine, Imane Slaoui a choisi de se spécialiser dans la médecine esthétique et la micronutrition. Deux disciplines qui sont, selon la praticienne, complémentaires et convergent toutes vers le bien-être. Imane Slaoui nous dévoile un aspect de son métier et livre un regard sur la question du « corps » dans la société marocaine.

ALM : Comment est née cette vocation pour la médecine ?
Imane Slaoui : La médecine, si je me permets de dire, reste l’amour de ma vie. J’ai toujours adoré exercer ce métier. D’ailleurs je le dis toujours : si c’est à refaire je le referai encore et encore. Durant mon parcours, j’ai réussi à décrocher plusieurs diplômes. Je suis en effet médecin diplômé de l’Université de Rabat. J’ai également un diplôme en dermatologie interventionnelle, un diplôme universitaire en injection esthétique du visage de l’Université Miguel de Cervantès d’Espagne en partenariat avec l’Université Paris-Descartes, d’un diplôme universitaire d’alimentation santé et micronutrition, une spécialité en médecine du travail ainsi que plusieurs formations en laser ou en anatomie. A cela s’ajoute, également, un master de management des entreprises.

Quel est le rapport entre la micronutrition et la médecine esthétique ?
La micronutrition et l’alimentation santé sont pour moi complémentaires de la médecine esthétique. Personnellement, je ne conçois pas la beauté que de l’extérieur. La beauté pour moi doit être totale et complète aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur. L’intérieur n’est tout autre que l’alimentation santé au moment où l’extérieur réfère à la médecine esthétique.

Quelles sont les difficultés que vous rencontrez en tant que praticienne femme ?
Je ne pense pas rencontrer de difficultés en tant que praticienne femme. Je pense que c’est une force d’être médecin esthétique femme. Je comprends mieux la femme, ses désirs, ses besoins et ses difficultés également.

Comment vous arrivez à concilier médecine et vie privée ?
J’ai la chance que ma petite famille comprenne ma passion pour la médecine et adhère totalement à cela mais il faut toujours trouver un juste équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée. J’essaye de concilier les deux et prendre du plaisir aussi bien au travail qu’à la maison en accordant bien sûr une part importante de mon temps à ma famille.

D’après votre expériences dans le domaine, quel rapport établissent les femmes marocaines à leur corps ?
Les Marocaines ont changé de rapport à leur corps parce que tout d’abord le corps n’est plus tabou contrairement à ce qu’il était dans le passé. Nous avons de plus en plus la culture de l’entretien. La femme marocaine a commencé à pratiquer du sport, à faire attention à sa ligne, à entretenir son visage, ses cheveux … ce qui n’était pas le cas dans le passé. Donc, aujourd’hui, la femme marocaine est beaucoup plus soucieuse de son image qu’auparavant.

Les hommes manifestent-ils le même intérêt ?
Je dirais timidement. Ils commencent petit à petit à s’intéresser à leur image et à consulter des médecins esthétiques.

Quel message adressez-vous aujourd’hui à nos lectrices ?
Le conseil que je donnerais aux femmes d’apprendre à s’aimer quel que soit leur morphologie. Après tout, nous ne choisissons pas notre physique, nous naissons avec. D’où l’importance d’avoir cette générosité envers soi-même et s’aimer profondément.
Ensuite, il faut s’entretenir. Il ne faut pas attendre que la trace du temps se marque sur notre visage pour commencer à se poser des questions. Il faut commencer très jeune en entretenant déjà avec des crèmes et de la protection solaire. Il faut aussi faire ce qui est nécessaire, et ce à l’âge où on voit que cela commence un petit peu à ne plus être aussi frais qu’auparavant pour essayer de tirer le meilleur de nos capacités.

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