Société

«Jean-Pierre» Mandari ou «Hicham» Tuquoi ?

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Les quotidiens « Le Matin du Sahara » et « L’Opinion » ont publié, hier et aujourd’hui, la dépêche de l’agence MAP annonçant : « Mise au point au quotidien « Le Monde » sur la fiction de Hicham Mandari ». En effet, « Le Monde » n’a pas cessé – à trois reprises en juin et septembre 1999, le 20 juin 2000, à trois reprises en mai, juillet et novembre 2002, puis le 25 avril 2003 -, « sous la signature de Jean-Pierre Tuquoi », de publier des affirmations contre lesquelles Me Ralph Boussier demande, dans sa lettre de mise en demeure au journal, d’insérer le démenti « ferme et définitif, afin que soit rétablie la vérité des faits ». Le journal parisien « Le Monde » n’a pas cessé, depuis le 11 juin 1999 jusqu’au 25 avril 2003, de publier l’affirmation de Jean-Pierre Tuquoi, dénommant Hicham Mandari « … Un ancien conseiller du Roi Hassan II… » Une qualité de « conseiller spécial» qu’aucun document officiel – ni événement public – ne justifie : Mandari n’ayant jamais rempli une fonction officielle. Il s’est attribué un passeport diplomatique qui a été, définitivement, prouvé comme un faux. Mais Tuquoi continue à l’apporter comme preuve à ses affirmations. D’autant qu’il serait intéressant de relever la profession qui figure sur la carte d’identité nationale de l’intéressé…, sauf s’il en a fabriqué, également, une fausse…Ni Jean-Pierre Tuquoi, ni ses collaborateurs au Maroc, n’ont relevé qu’un « conseiller spécial de Sa Majesté » n’avait nul besoin de créer un faux, ayant le droit, au moins, à un passeport de « service». La qualité que s’est attribué Mandari n’a jamais été prouvée par Tuquoi. Celui-ci a pourtant relevé, dans son livre immonde contre la monarchie marocaine, les trafics « de fausse monnaie », pour lesquels Hicham Mandari, son protégé, qu’il décrit, pourtant, comme un criminel ayant été arrêté aux Etats-Unis en 1999, « en possession de faux documents administratifs ». Il est bien évident que la capacité des enquêteurs et de la justice américaine devient, soudain, sans valeur pour Jean-Pierre Tuquoi. Car cette « accusation » met en cause les intérêts personnels de l’écrivain face à sa responsabilité d’une rubrique du journal parisien. Il continue à signer des articles citant son protégé Mandari, ancien « conseiller spécial du Roi ». Il veut, ainsi, éviter la preuve d’une erreur grossière d’un livre qui a distillé les racontars recueillis auprès de l’une de ses « relations » ou de l’autre de ses « protecteurs » au Maroc. Le chef du service de l’Afrique du Nord a cherché, à travers le journal qui l’emploie, à consolider les « révélations » calomnieuses de son livre. Il a répété, à huit reprises, pendant quatre ans une fausse information. Il a continué à se baser sur un faux passeport, alors que son service dispose de possibilités d’enquête ou de recherche d’une documentation véritable sur le terrain. Cette situation anormale a été clairement relevée par le livre de Péan-Cohen, concernant les méthodes, en dehors de toute déontologie, qui ont été imposées par une équipe de trotskistes qui entend, – contre les intérêts du journal, qui les emploie -, utiliser « Le Monde » au profit de son idéologie, faite de haine et de salissures. La question qui reste posée devient de plus en plus préoccupante : Comment Jean-Pierre Mandari (… pardon Tuquoi peut-être encore ?) peut-il empêcher « Le Monde » de publier une mise en demeure d’un grand avocat de Paris qui ne demande qu’un droit de son client? Mais il est évident que Hicham Tuquoi (…Jean-Pierre, peut-être ?) n’accorde aucun droit à une monarchie marocaine : le droit n’appartient qu’aux militants de Trotski. D’autant que Jean-Pierre (Hicham) Tuquoi a réussi à se faire élire – à la limite des voix de ses « soutiens idéologiques » – parmi les représentants des journalistes au Conseil du « Monde». Il s’avère que Edwy Plenel qui, avec son président, contrôle la majorité des journalistes a rompu avec son ancien « ami et militant dévoué». Car lié aux seuls Hicham, il ne représente, en effet, qu’un petit groupe d’opposants déclarés à la direction du journal. Il semble, donc, – en réponse à notre question de lecteur du « Monde », préoccupé pour l’avenir de l’identité du grand quotidien -, que Jean-Pierre Tuquoi ait été lâché par son directeur de rédaction. Cette rupture est confirmée à la suite de l’utilisation du journal dans un intérêt personnel. Sans omettre l’échec, définitif, du « Monde » dans son opération montée par le « vrai Tuquoi » en trompant sa direction et au mépris des Marocains qui, eux, n’ont rien oublié… Il semble, qu’aujourd’hui, un éveil déontologique ou de simple cohérence, juridique, assure que la demande d’insérer un démenti, en droit de réponse, soit enfin, adoptée par la présidence du « Monde ».

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