Société

Jeunes et développement humain, état des lieux

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L’ONDH a fait le choix de consacrer un rapport à la «jeunesse marocaine», un capital humain appelé à être valorisé dans la dynamique économique et sociale de notre pays.

Dans un contexte marqué par un double choc sanitaire et économique, le présent rapport se propose d’analyser les priorités sociales et économiques du Maroc et d’identifier les freins éventuels à son développement futur. La première partie, procède à une analyse des dynamiques de développement humain aux niveaux national, régional et catégoriel qu’a connues notre pays entre 2012 et 2020, tout en soulignant l’acuité de la précarité sociale induite par la crise sanitaire.

Dans la seconde partie, le document établit un diagnostic approfondi de la situation des jeunes sur les plans économique, social et politique, ainsi qu’une réflexion prospective sur l’adaptation des politiques publiques pour répondre à leurs attentes et aspirations et ce, en accord avec les orientations du nouveau modèle de développement.
Dans les détails, le rapport révèle que les jeunes nés dans les années 1990 forment la première génération d’après (première génération du début du 21ème siècle). Contrairement à leurs aînés, ces jeunes aspirent à l’autonomie et portent à l’extrême cette revendication qui a par ailleurs évolué dans un environnement marqué par l’avènement du numérique. Dès lors, de nouveaux canaux de production de valeurs offrent de nouvelles possibilités pour favoriser de nouvelles normes sociales (Generation What 2019). Dans ces conditions, les jeunes marocains ont tendance à revendiquer d’être les acteurs de leur vie.

Les jeunes ont alors tendance à développer des stratégies alternatives pour ne pas subir l’autorité patriarcale, ce qui les mène dans un processus continu de négociations de nouvelles normes sociales et valeurs afin de pouvoir vivre leurs expériences. Mais la crise de Covid-19 place davantage les jeunes face à un obstacle inattendu dans leur cheminement vers l’autonomie et l’âge adulte. Il concourt à les ramener dans le giron familial, dont il convient également d’en évaluer le coût psychologique.

Selon la même source, il devient impératif de proposer une offre politique crédible qui, tout en étant en phase avec les nouvelles attentes des jeunes, puisse les réinscrire dans une citoyenneté économique et sociale active et leur redonner confiance en la famille, l’école et les institutions représentatives.

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