Le Maroc célèbre ce vendredi, à l’instar de la communauté internationale, la Journée mondiale du réfugié.
La campagne mondiale d’information porte cette année sur l’impact de la guerre sur les familles sous le slogan «Une famille déchirée par la guerre, c’est déjà trop !». Pour commémorer cette journée mondiale, le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés ( HCR) ont organisé un espace de sensibilisation à la place de Bab El Had, au centre-ville de Rabat, du 17 au 20 juin.
A travers cette initiative, il s’agit pour le CNDH et le HCR «d’aller à la rencontre du grand public marocain pour améliorer sa compréhension de ce qu’est un réfugié, de créer un sentiment d’empathie vis-à-vis de ces personnes déracinées et d’échanger avec le grand public sur la nouvelle politique marocaine de migration et d’asile», indique un communiqué du CNDH.
Les deux partenaires ont organisé plusieurs activités pour sensibiliser le grand public : festival, exposition, projection de court métrage, atelier de graffiti, tournoi de basket…. Cette journée mondiale est l’occasion de commémorer le courage et la résilience des millions de personnes déplacées à travers le monde qui ont été forcées de fuir leurs maisons à cause de la guerre ou des abus des droits humains.
En 2014, les conflits et les persécutions ont forcé un nombre important de civils à fuir leur foyer en laissant tout derrière eux. Cette augmentation massive est alimentée essentiellement par la guerre en Syrie, qui a contraint près de 3 millions de personnes à devenir des réfugiés et fait environ 7 millions de déplacés internes, mais aussi par de nouveaux déplacements majeurs en Afrique, notamment en République centrafricaine et au Sud-Soudan.