Société

Jusqu’où ira la liberté de circulation des livres et des publications ?

Le ministre de la Culture et de la Communication, M. Mohamed Achaâri, a indiqué que la liberté de circulation des livres et des publications constitue la règle au Maroc, alors que l’interdiction de certains d’entre eux est une exception en cas d’atteinte à la dignité et aux sentiments des Marocains. Répondant mercredi à une question à la Chambre des représentants sur les publications interdites au Maroc et les moyens d’en prendre connaissance, M. Achaâri a souligné que « la liberté de circulation des publications est garantie depuis plusieurs années au Maroc qui connaît une grande ouverture». La circulation des publications s’est accrue après que la saisie se soit avérée inutile, dans la mesure où les sites Internet et les nouvelles technologies offrent la possibilité de prendre connaissance des publications interdites, a-t-il fait savoir, ajoutant à cet égard qu’ «on ne peut pas instituer dans notre pays une bibliothèque des interdits». «Aucune mesure d’interdiction n’a été prise par le gouvernement ces derniers mois, sauf lorsqu’il s’est agi d’atteinte aux sentiments de tous les Marocains, a-t-il dit, relevant que le gouvernement a refusé que la dignité des Marocains soit bafouée en autorisant la vente de ces publications à côté des autres ouvrages nationaux». Cette mesure «ne constitue pas une saisie dans la mesure où les Marocains sont attachés à leurs institutions et à leurs valeurs. Il s’agit de faire prévaloir la dignité du Maroc et des Marocains en interdisant la circulation sur le territoire national de livres qui s’attaquent à nos valeurs sacrées», a estimé le ministre. Bien entendu, l’objet du débat porte essentiellement sur l’interdiction de quelques livres, parus récemment en France.

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