Le numéro un libyen Mouammar Kadhafi a accusé, mardi 24 février, des forces étrangères, dont Israël, d’alimenter le conflit au Darfour dans l’ouest du Soudan, appelant à l’arrêt des poursuites de la Cour pénale internationale (CPI) contre le président Omar El-Béchir. «Ce n’est pas un secret quand nous annonçons avoir découvert des preuves sans équivoque que le problème du Darfour est alimenté par des forces étrangères», a-t-il déclaré dans un discours diffusé par la chaîne libyenne Allibya. Le colonel Kadhafi, élu début février président de l’Union africaine pour un an, a cité explicitement Israël, affirmant que des dirigeants importants de la rébellion (soudanaise) ont ouvert des bureaux à Tel-Aviv et se réunissent avec l’armée israélienne. «Si Tel-Aviv, par exemple, est derrière le Darfour, pourquoi alors demander des comptes à Béchir ou au gouvernement soudanais», s’est demandé le numéro un libyen qui s’exprimait lors d’un Forum de coopération entre l’Organisation de l’ONU pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et l’Afrique. «La CPI, les Nations unies et la communauté internationale doivent se tourner vers cette partie qui est derrière ce conflit dramatique», a-t-il encore dit.