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Khalid Ait Taleb vante l’efficacité de la chloroquine

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Covid-19 : Le Maroc est passé de 2.000 à 17.500 tests de dépistage par jour

Les tests de dépistage de la Covid-19 en nette augmentation au Maroc. Leur nombre a dépassé les 17.500 par jour dans les 24 laboratoires nationaux. C’est ce qu’a indiqué le ministère de la santé, Khalid Ait Taleb, lors d’un webinaire qui s’est tenu dimanche après-midi sous le thème «Comment réussir le déconfinement sur le plan sanitaire et économique ?» Le ministre a mis en exergue l’évolution du dépistage en signalant que le Maroc est passé de 2.000 tests par jour dans trois laboratoires à plus de 17.500 actuellement dans les 24 laboratoires agréés par le ministère pour effectuer les tests de Covid-19. Le ministre a précisé que cette performance «n’inclut pas les laboratoires de la santé militaire et du secteur privé, qui disposent des conditions de prévention et de sécurité sanitaire nécessaires pour effectuer les PCR (Polymerase Chain Reaction».

Khalid Ait Taleb a aussi précisé que les citoyens ayant effectué des tests se sont chiffrés à plus de 340.000 sachant que certains ont bénéficié de tests à plusieurs reprises. «Ce chiffre important reflète un effort colossal», a affirmé le ministre. Par ailleurs, le ministre a loué la décision de maintenir le protocole thérapeutique à base de chloroquine pour le traitement des malades atteints du coronavirus. «Le ministère de la santé dispose d’un rapport pharmacovigilance en relation avec l’utilisation de la chloroquine et qui prouve qu’on a eu raison d’avoir maintenu notre décision», a-t-il souligné. «Au moment où l’Organisation mondiale de la santé avait appelé à suspendre les essais cliniques au niveau mondial, le Maroc est resté attaché à sa décision initiale, dont la pertinence a été démontrée quelques jour après», a-t-il soutenu, expliquant que la chloroquine «a un effet très positif dans le traitement de la Covid-19».

Le ministre, se voulant rassurant sur l’usage de la chloroquine, a rappelé que «le Maroc connaît bien la chloroquine depuis longtemps, à travers son utilisation dans la médecine interne et pour le traitement du paludisme», relevant que ses effets indésirables «ne posaient pas problème, du fait qu’ils sont connus et qu’on les maîtrisait parfaitement».
L’OMS a annoncé le 3 juin dernier la reprise des essais cliniques sur l’hydroxychloroquine, neuf jours après les avoir suspendus à la suite de la publication d’une étude dans la prestigieuse revue médicale The Lancet. Les membres du Comité de sécurité et de suivi de l’OMS ont estimé qu’il n’y avait aucune raison de modifier le protocole des essais cliniques.

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