La Chambre criminelle près la Cour d’Appel d’Agadir a condamné jeudi 8 octobre, la bonne accusée d’infanticide commis à l’encontre des deux jumeaux Adam et Sara âgés de 3 ans, d’une peine de 30 ans de réclusion et d’une amende de 200.000 dirhams. Accusée de meurtre avec préméditation, l’inculpation de la bonne âgée de vingt ans a été prononcée dès la première séance. Les preuves intangibles, la reconnaissance de la culpabilité, et la faiblesse de l’alibi présenté devant la Cour ont conduit à la prononciation du verdict. Ce drame a défié la chronique et a bouleversé la ville d’Agadir au cours du mois de Ramadan. Originaire de la région de Taliouine (province de Taroudant), la coupable travaillait pour le compte de la famille et s’occupait des deux enfants.
Les circonstances de ce drame remonte au 22 août, quand la famille des deux enfants avait découvert les corps des deux enfants au sous-sol de la maison familiale qui se situe à Inzegane (quelques kilomètres de la ville d’Agadir). Les deux jumeaux étaient portés disparus dans la matinée du 20 août. Les deux parents ont été informés de la disparition de leur deux enfants dans des circonstances indéterminées. Les recherches avaient alors débuté pour arriver à retrouver les deux enfants. Les parents avaient lancé un appel sur l’antenne des radios régionales et ont affiché les photos des jumeaux. La police avait également lancé des recherches dans les artères de la ville.
Les corps des deux victimes ont été retrouvés dans la matinée du 22 août au sous-sol de la maison familiale. Les éléments de la police scientifique et de la police judiciaire ont engagé dès lors leurs enquêtes pour déterminer le coupable et éclaircir les circonstances de ce drame. Les premières investigations ayant conduit à l’arrestation de la bonne qui était la dernière à avoir vu les deux enfants. La bonne a reconnu être l’auteur du meurtre des deux jumeaux. Les deux enfants ont été étranglés à l’aide d’un sachet en plastique avant que les deux corps soient déplacés par la bonne et cachés au sous-sol de la maison familiale. L’alibi de maltraitance évoquée par la bonne reste sans fondement pour le tribunal. Le crime commis à l’encontre des deux jumeaux «Adam» et «Sara» a défié la chronique.