Société

La CGEM approuve l’extension de l’AMO aux soins dentaires dès 2015

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La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a approuvé, lors d'une réunion du conseil d'administration de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), lundi à Casablanca, l'extension de l'Assurance maladie obligatoire (AMO) aux soins dentaires à compter du 1er janvier prochain.



Cette réunion a été tenue au siège de la CNSS pour clôturer le conseil du 25 décembre 2013, resté ouvert jusqu'à étude du point relatif à l'extension de l'AMO pour inclure les soins dentaires, indique un communiqué de la CGEM.



Après un long et fructueux débat entre les membres du Conseil, la CGEM a exprimé son accord pour l'adoption de cette extension qui entrera en vigueur le 1er janvier 2015, à condition que la CNSS prenne en charge, durant la première année suivant le démarrage du dispositif, la hausse de +0,87 % du taux actuel de l'AMO (5,5 %) que générera cette mesure, précise la même source. 



A compter du 1er janvier 2016, les employeurs et les salariés prendront le relais conformément à un schéma prévu, fait savoir le communiqué, notant que la part patronale dite solidaire, que paient les entreprises au titre de l'AMO même si leur salariés sont assurés chez le privé, passera de 1,5 % à 1,85 %, soit une augmentation de +0,35 %.



Par ailleurs, la part patronale de 2 % du salaire brut versée par les entreprises affiliées au régime AMO passera à 2,26 % (évolution de +0,26 %), alors que la contribution des salariés exerçant leurs activités au sein des entreprises affiliées à l'AMO, augmentera de +0,26 % pour atteindre les 2,26 %.



A la demande de la présidente de la CGEM, Miriem Bensalah-Chaqroun, cette mesure, qui témoigne de l'engagement de la Confédération en tant qu'organisation socialement responsable, sera accompagnée par la création d'un comité conjoint tripartite qui planchera sur les mesures d'élargissement de la base des cotisants CNSS via la lutte contre l'informel. 



En parallèle, une commission technique tripartite dédiée à l'étude du coût du travail au Maroc, jugé peu compétitif, se chargera dans les semaines à venir de développer des propositions susceptibles d'assurer un meilleur équilibre entre le renforcement du système de protection sociale des salariés marocains et la promotion de la compétitivité de l'entreprise marocaine en tant que véritable créateur de richesses, conclut le communiqué.

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