Dans un communiqué publié lors d’une séance tenue mercredi, la Chambre a exprimé sa solidarité et son soutien absolus avec les deux ressortissants marocains, ainsi qu’avec leurs familles.
A cet effet, la Chambre a rappelé les différentes initiatives et les marques de solidarité et de soutien que le Maroc, avec toutes ses composantes, n’a cessé de témoigner à l’égard du peuple irakien frère en vue d’édifier ses institutions nationales et de préserver sa souveraineté et son intégrité territoriale.
La Chambre considère que l’enlèvement et la menace d’exécution des deux ressortissants marocains constituent "un acte contraire aux préceptes de la sainte religion islamique et aux principes des droits humains et à leur tête le droit à la vie" que garantissent tant la religion islamique que toutes les législations humaines.
Il a appelé à tenir compte du consensus de l’ensemble du peuple marocain exprimé lors de la marche de solidarité nationale, organisée le 6 novembre, avec les deux ressortissants enlevés, ainsi que des positions exprimées par toutes les instances religieuses, politiques, syndicales et les acteurs de la société civile, qui se sentent piqués dans le vif par cet acte contraire à la charia islamique.
La Chambre a fait état de son rejet de toute forme de chantage brandie par les ravisseurs, appelant toutes les bonnes volontés (oulémas et acteurs politiques) à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Irak à uvrer pour la libération immédiate des deux otages marocains.