Les Juifs du Maroc, aujourd’hui, sont des citoyens responsables, membres d’une «communauté dans la religion» et, en aucun cas dans leur citoyenneté et dans leurs obligations nationales. Si les juifs marocains attendent de leurs concitoyens, de leurs amis musulmans, d’accepter une différence – et non une divergence-en matière de religion, ils doivent préserver leur identité nationale, pleine et entière – vis-a-vis des autres, tous les autres-à l’intérieur, comme à l’extérieur du Maroc.
La «Communauté» doit disparaître en tant que symbole représentatif d’une minorité». Les Juifs doivent mettre fin à des institutions de représentation «administrative ou politique», installée par le protectorat colonialiste qui n’ont plus à exister dans une nation souveraine et constitutionnelle, dans laquelle chaque citoyen a ses droits et obligations individuels.
Il faut garder les seules institutions nécessaires à la préservation des besoins religieux : rabbinat, synagogues, surveillance de la «cacherout», tribunal rabbinique pour assurer les «droits des personnes» etc….pour le reste les juifs marocains ont le droit de défendre des associations sociales, éducatives ou culturelles. Mais rien ne doit les couper de la société marocaine, musulmane et constitutionnelle : ils sont électeurs et citoyens avec des droits d’élus ….. qu’ils se présentent.
La religion, au Maroc, est préservée par son Roi, Amir Al Mouminine. La politique est laïque, établie par la Constitution et légiférée par un Parlement issu du vote individuel de chaque citoyenne et citoyen. D ‘autant que la prétention des intermédiaires, dans le droit des citoyens, n’est pas reconnue par une législation démocratique et libérale. Donc «non à la situation communautaire représentative»…..