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La gestion durable des ressources pastorales au centre d’une rencontre à Ouarzazate

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La gestion durable des ressources pastorales dans un contexte marqué par les défis majeurs engendrés par les changements climatiques a été au centre d’un séminaire national tenu du 3 au 5 décembre à Ouarzazate.


Placée sous le thème «Le pastoralisme au service de la souveraineté alimentaire du Royaume dans le contexte des changements climatiques», cette rencontre organisée à l’initiative du ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, s’inscrit dans le cadre du programme de développement des parcours pastoraux et des efforts de développement durable des zones pastorales à travers la mise en œuvre de la stratégie Génération Green.
Tenue en présence de représentants des départements concernés, de responsables d’organisations professionnelles, d’élus, d’experts ainsi que des acteurs associatifs, cette rencontre entend promouvoir l’échange d’expériences aux niveaux national et international en matière de gestion durable des ressources pastorales et de sécurisation et de développement de l’élevage dans les parcours pastoraux en sus d’encourager la recherche en matière du pastoralisme et de la gestion des parcours.
Intervenant à cette occasion, le gouverneur de la province de Ouarzazate, Abdellah Jahid, a indiqué que les changements climatiques affectent considérablement les systèmes agricoles, notamment l’activité pastorale, ce qui nécessite davantage d’efforts pour développer des modèles de production et des méthodes agricoles innovantes et adaptées à ces changements afin de préserver ces écosystèmes naturels et de maintenir la productivité agricole.
Ces changements climatiques, a-t-il ajouté, sont devenus une réalité mondiale, nécessitant une gestion sage avec des plans d’action efficaces et innovants menés par l’ensemble des parties concernées, d’autant plus que le Royaume est confronté à une situation caractérisée par la succession des années de sécheresse et un recul des effectifs du cheptel à l’échelle nationale, faisant savoir dans ce sens que plusieurs mesures ont été prises afin de garantir l’approvisionnement du marché national à travers le lancement de programmes de distribution d’aliments subventionnés afin de réduire les coûts de production, l’importation des ovins destinés à l’abattage en sus d’autres programmes gouvernementaux. Pour sa part, Zakaria Yaakoubi, représentant de la direction de l’irrigation au ministère de tutelle, a indiqué que les terrains de parcours au Maroc couvrent une superficie de près de 60 millions ha et représentent le support principal de production des troupeaux ovins, caprins et camelin, ajoutant que l’activité d’élevage au niveau de la quasi-totalité des zones pastorales représente la principale source de revenu des populations locales.
Cependant, les zones pastorales sont considérées comme vulnérables en raison des différentes pratiques destructrices et de l’impact du changement climatique qui vient fragiliser les économies des communautés pastorales et impacter de manière significative aussi bien les écosystèmes pastoraux que l’approvisionnement du marché en produits associés à ces écosystèmes (viande, miel …).

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