Le sieur Ould Salek, ministre des Affaires étrangères d’une république imaginaire bouge et multiplie les contacts. Il est à Madagascar, porteur d’un message «présidentiel» (sic) au président Ravalomananana.
Audience avec ce dernier et rencontre avec les responsables du Sénat et de l’Assemblée nationale malgaches étaient au menu du diplomate des camps de Tindouf. A cela, il faudra ajouter les correspondances avec des chefs de la diplomatie africaine et sud américaine, destinées à renforcer le point de vue des mercenaires auprès de pays qui méconnaissent la nature du conflit artificiel (ou qui subissent la pression algérienne). La progéniture n’épargne aucun effort et saisit toutes les opportunités offertes et s’en crée d’autres pour continuer sa propagande mensongère sur un prétendu peuple et une colonisation imaginaire. Une cinquantaine d’enfants des camps de la honte sont envoyés en colonie de vacances à Modène, en Italie, aux frais d’une association locale de solidarité.
Ces actions, dénotent une vérité incontournable: les brigands de Tindouf font feu de tout bois et tentent d’occuper le vide créé par la diplomatie marocaine.
Nos responsables des Affaires étrangères ne doivent pas tabler sur la légitimité de la cause marocaine et de la volonté de parvenir à une solution politique. La mobilisation ne doit pas être conjoncturelle et n’obéir qu’aux impératifs de l’urgence. C’est une démarche constante qui ne doit ménager aucun effort, et appliquée tous azimuts. A plus forte raison que notre cause saharienne jouit d’un atout inestimable : l’unanimité nationale. Les partis politiques et la société civile sont là, bénévoles, pour apporter tout le soutien requis à la consécration universelle des droits du Maroc sur ses provinces du Sud. Les Marocains ne demandent qu’à servir le pays et ses hommes. Il suffit d’inventorier les actions à mener au niveau de chaque continent.
La question ne saurait souffrir d’une quelconque nonchalance ou sou estimation. C’est de la capacité de mobilisation du Maroc que dépend l’issue rapide de ce conflit qui handicape le Maghreb à nouer avec la coopération régionale et la marche vers davantage de progrès. Autant crever l’abcès et le plus rapidement possible.