La réunion des « ambassadeurs de bonne volonté » a adopté mardi à paris deux propositions de SAR la Princesse Lalla Meryem portant respectivement sur la tenue au Maroc d’une rencontre élargie sur la sécurité et la protection des enfants dans l’espace euro-méditerraéen et au-delà. Il s’agit également de la création d’un centre de soutien médico- psychologique et social en faveur des enfants palestiniens.
Ces deux initiatives lancées par SAR la Princesse Lalla Meryem, «ambassadeur de bonne volonté», ont reçu l’appui déterminé et l’adhésion totale de l’assemblée des «ambassadeurs de bonne volonté», réunis les 11 et 12 février au siège de l’UNESCO, notamment le grand pianiste argentin, Miguel Angel Estrella, le grand scientifique et chercheur malien à la NASA, Cheick Modibo Diarra, Mme Bahia Hariri, présidente de la fondation Hariri, le chanteur-compositeur français Jean-Michel Jarre, ainsi que le directeur général de l’organisation des nations unies pour la culture et l’éducation, M. Koïchiro Matsuura.
Les propositions de SAR la Princesse Lalla Meryem, présidente de l’Observatoire national de l’enfant, rejoignent ses préoccupations majeures pour la protection et la sécurité des enfants non seulement au Maroc, mais dans l’ensemble de la région euro-méditerranéenne et bien au-delà.
SAR la Princesse Lalla Meryem a ainsi proposé de venir en aide aux enfants palestiniens par la création d’un centre de prise en charge des enfants victimes de maltraitance. La contribution à ce projet ne sera pas seulement matérielle, mais concernera aussi la formation des agents de prise en charge médico-psychologique et sociale des enfants maltraités ainsi que la mise en place d’un téléphone vert. Rappelant une mission effectuée en Palestine par l’Observatoire national des droits de l’enfant l’année dernière, SAR la Princesse Lalla Meryem a souligné que « la situation de violence extrême au quotidien dans cette région du monde a pour conséquence évidente de mettre en danger, voire de détruire la cohésion sociale de la population palestinienne ».
La Princesse a exprimé le souhait que ces actions soient le prélude à un engagement international soutenu par l’UNESCO au bénéfice des enfants victimes des conflits armés, en Afghanistan, en Irak, en Afrique et ailleurs.
La proposition d’une rencontre des ambassadeurs de bonne volonté, à laquelle seront associées des compétences venues d’horizons de pensée et de culture qui reflètent la diversité du pourtour méditerranéen, peut s’avérer très nécessaire. Elle permettra d’esquisser les fondements d’un référentiel commun qui inspirera la conduite des actions futures en faveur de la protection des enfants et de leur sécurité. Parallèlement à cette réunion et dans le cadre de son action de défense des enfants contre la maltraitance et l’exploitation, SAR la princesse Lalla Meryem a procédé à la signature d’une convention de partenariat concernant les activités internationales de l’observatoire avec la fondation Hariri, présidée par Mme Bahia Hariri.
La cérémonie de signature a eu lieu en présence de l’ambassadeur et délégué permanent du royaume auprès de l’UNESCO, Mme Aziza Bennani, l’ambassadeur, chargé du consulat général du Maroc à paris, M. Abderezzak Jaidi et les membres du bureau national de l’observatoire national des droits de l’enfant.