Le Haut-Commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD) a réfuté les informations rapportées par un site électronique concernant un «crime environnemental» contre la flore à Laâyoune Sidi Mellouk.
Dans une mise au point, le HCEFLCD a souligné qu’il s’agit du périmètre de boisement collectif Ain Dafla, dans la commune soulaliyat «Es-Sejaâ», qui ne relève pas du domaine forestier et qui a subi une opération de boisement sur une superficie de 517 hectares, subventionnée par le Fonds national forestier en vertu du contrat n°64/8 C du 23 novembre 1964 et l’annexe n° 89/3 C du 15 août 1989, conclus entre l’administration des eaux et forêts et le ministère de l’intérieur, en sa qualité de ministère de tutelle pour les communes soulaliyate. Le 15 juin 2005, une décision de mainlevée a été émise concernant un lot de terrain de 16 hectares, relevant dudit périmètre de boisement collectif, sur demande du ministère de l’intérieur datée du 23 mai 2005, en vue de régulariser la situation juridique de l’assiette foncière d’un projet industriel établi sur cette parcelle depuis 1977, souligne le HCEFLCD.