L’Afrique du Sud a essuyé un nouvel échec, un de plus, dans le registre de ses agitations pour contrecarrer les intérêts du Maroc. Mais cet échec a cette fois eu lieu dans un terrain où ce pays essayait de s’imposer comme un «leader incontesté», en l’occurrence l’Afrique. Le régime de Pretoria, qui affiche clairement son hostilité à l’intégrité territoriale du Royaume, a cru bien faire de boycotter la réunion du Comité exécutif de l’organisation des Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique, tenue mercredi dernier à Rabat. Le président de cette organisation, qui n’est autre que le Sud-Africain Père Smangaliso Mkhatshwa, a avancé le fait que «le Maroc ne siège plus au sein de l’Union africaine» (UA). Ce responsable, qui est censé être au-dessus des bas calculs politiciens, ne s’est pas arrêté à ce niveau de la surenchère, il a voulu encore rameuter des membres anglophones de l’organisation panafricaine pour contester le choix de Rabat pour abriter cette réunion. Mais la réponse n’a pas tardé à se manifester. Le Comité exécutif de CGLUA a démis M. Mkhatshwa de son poste de président. Ce même Comité, dirigé par le Béninois Jean Pierre Elong Mbassi, a, dans une allocution rendue publique mercredi, expliqué cette décision par la tentative du Sud-Africain «de diviser l’organisation». Mais ce n’est pas tout… Ce même Comité a décidé «le choix de Rabat comme siège des Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique». Cette décision, qui a sanctionné les travaux de cette grand-messe panafricaine qui se sont déroulés à Rabat, a été accueillie avec des rictus inutiles du côté de Pretoria. Le président sud-africain (défait) a essayé en vain de contester le choix de Rabat, pourtant décidé depuis 2005 par la CGLUA. Dans un communiqué, mis sur le Net à partir de Lusaka, le président démis a déclaré « inconstitutionnelle » la réunion du Comité exécutif dans la capitale marocaine et « nulles et non avenues » ses éventuelles décisions. Le « responsable » sud-africain a probablement oublié, -et sauf ignorance -, que le Maroc existait bel et bien en Afrique, et son départ en 1984 de l’Organisation de l’Union africaine (OUA) avait été décidé pour protester contre l’adhésion d’une entité fantoche, en l’occurrence le Polisario. Et le rôle de l’Afrique du Sud, – tentée par les pétrodollars algériens -, dans l’admission de cette chimère nommée «RASD» a été clairement établi. La décision prise par le Comité exécutif de la CGLUA vient apporter un camouflet cinglant aux manœuvres désespérées de l’Afrique du Sud, pour ne parler que de ce pays qui a des connexions très louches avec le régime algérien.