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L’amalgame de la Covid-19

© D.R

Le corona caractérise l’invasion la plus redoutable qui se disperse comme une poussière invisible à l’œil nu dans le corps des humains à travers la planète Terre, creusant et dévastant tragiquement pays et continents.

L’année 2020 est sans nul doute la plus triste et la plus morose qu’ait connue le monde, grâce à cette pandémie qui suscite bien des remous dans tous les milieux scientifiques et autres provoquant polémiques et débats où certaines réflexions à différents niveaux du monde de la science et de la santé proposent des solutions aussi bien de confinements que de remèdes ou d’éventuels vaccins pour éradiquer ce fléau jusqu’à l’heure incontournable mais qui s’affirme jour après jour dans une planète mal aspectée où le climat socioéconomique devient de plus en exigeant, voire sévère, en dépit des grands efforts fournis par certains Etats à travers le monde pour faire face à la crise.
Le corona caractérise l’invasion la plus redoutable qui se disperse comme une poussière invisible à l’œil nu dans le corps des humains à travers la planète Terre, creusant et dévastant tragiquement pays et continents, la propagation de cette pandémie menace des milliers de familles qui n’ont plus de revenus et en grande partie évidemment un certain chômage qui frappe les différents secteurs de l’informel dont le compteur des chiffres continue de tourner et faire exploser les chiffres.

Malgré le grand élan de solidarité au niveau national de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, certaines conjonctures socio-économiques ignorent certaines victimes en dépit de la gravité et tant d’autres qui se retrouvent par terre, puisque n’ayant aucun droit aux subventions CNSS ou RAMED et ne recevant que des pierres, des pierres qui tombent sur la tête de ces pauvres hères renvoyés à une culpabilité commune : « la pauvreté et l’intégrité» la marginalisation aussi des compétences mère de toutes les injustices possibles et imaginables, ces derniers deviennent des déclinaisons ou des appendices de certaines pratiques ou oublis voulus et guère charitables, n’étant affiliés ou inscrits à aucune prise en charge sociale quelconque, ce qui installe un sentiment d’impuissance de colère et de frustration provoquant chez certaines personnes des désordres d’ordre psychosomatique et met en péril notre finitude et nos croyances dans la supériorité altruiste des humains, sans oublier que pour notre propre protection le cloisonnement est indispensable voire vital et fortement bénéfique pour la santé de tout un chacun mais évidemment nous prolonge dans une angoisse existentielle.
On entend beaucoup parler de la pandémie, hélas on n’entend pratiquement pas les voix de ses victimes (directement impactées par le confinement obligatoire), bien portantes, instruites et dont les compétences sont marginalisées au détriment d’injustices et qui se retrouvent sans travail, donc sans salaires, aucune subvention ou prise en charge qui permettent à tout un chacun de vivre dignement
Dans une sorte de krach boursier tous les évènements citoyens d’entreprise et grand public à l’instar du FNAP Festival National des Arts Populaires ou encore le Marathon international de la ville ocre sont reportés et d’autres annulés tout simplement.

Espérant que l’ampleur de cette crise mondiale amènera un grand nombre d’acteurs intellectuels, sociologues, politiciens et économistes à réinventer notre société après le confinement.
Le fléau pandémique du corona se pavane et s’agite à travers la planète terre comme une ombre obscure errante d’un pays à l’autre s’assurant une notoriété univereselle qui s’inscrit dans le sillage de toutes les horreurs actives à l’échelle planétaire ; le monde vit à l’heure actuelle non une fiction comme dans les films d’horreur mais une vérité glaçante qui se plaît à croiser et à multiplier aussi bien la morbidité que la maladie sans exemple depuis des millénaires, à l’instar de la grippe espagnole :
Pandémie grippale due à une souche (H1N1) qui s’était répandue de 1918 à 1919. Cette pandémie a fait de 20 à 50 millions de morts et peut-être jusqu’à 100 millions selon certaines réévaluations récentes, soit 2,5 à 5% de la population mondiale, ou encore de celle de la peste noire de 1595 qui a le plus marqué l’histoire du Royaume, puisqu’elle a été à l’origine de l’effondrement de l’empire saâdien (source: Instituts Pasteur et Wikipédia).

Par Zohra Juliette Wolltcheva

 

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