Cet établissement a nécessité une enveloppe budgétaire globale de 89 MDH
Le ministre de la santé et de la protection sociale, Khalid Ait Taleb, accompagné du wali de la région de Tanger-Tétouan-El Hoceima, et du gouverneur de la préfecture de M’diq-Fnideq, et en présence du président de la Fondation Hassan II pour la promotion des œuvres sociales au profit du personnel du secteur public de la santé, ont donné le 6 juillet le coup d’envoi des services de la Clinique de jour de Martil. Cet établissement sanitaire situé au quartier Al-Aghras El Bayt El Atiq a été construit par le ministère de la santé, sur une superficie totale d’environ 26.005 mètres carrés, dont 5.494 mètres carrés couverts. Cette clinique qui a nécessité une enveloppe budgétaire globale de 89 millions de dirhams est dotée d’une capacité de 34 lits.
Cette Clinique de jour est constituée d’unités spécialisées destinées aux examens externes d’une capacité de 9 lits, d’unité de prélèvements, d’unités de consultation médicale spécialisée, de la kinésithérapie, de l’exploration fonctionnelle, et d’hospitalisation. De plus, cette clinique se compose d’autres unités médico-techniques d’une capacité de 25 lits. Elle comprend des services dont : les urgences, la radiologie, le laboratoire, le bloc d’hospitalisation maternité UTA, le bloc opératoire, la réanimation, et une salle de stérilisation. Elle comporte également une pharmacie, une morgue, des bureaux administratifs, une cuisine et une buanderie.
Dans l’objectif d’assurer des services de qualité au niveau de ladite clinique de jour, le ministère l’a équipée des dispositifs médicaux et biomédicaux modernes de haute qualité et a mobilisé des ressources humaines qualifiées composées de médecins généralistes, d’infirmiers en plus du personnel administratif et technique. Il est à noter que cette Clinique de jour s’inscrit dans le cadre de la réduction des disparités territoriales, du renforcement de l’offre de santé de proximité au niveau de la région Tanger-Tétouan-El Hoceima, permettant ainsi d’épargner à la population des déplacements vers d’autres structures sanitaires éloignées de leur lieu de résidence en quête de soins.