Société

L’Andalousie pour trait d’union

Séville abrite du 22 au 26 septembre les travaux de l’Université Internationale d’Andalousie, organisée par la Fondation des trois cultures et l’Université Internationale d’Andalousie, sous le thème « Femmes des deux rives. Frontières imaginaires ». Cette manifestation, à laquelle prend part un groupe de femmes marocaines, est présidée par Najia Elboudali enseignante-chercheur et Carmen Romero députée au Parlement européen. L’objectif de la rencontre est de mettre en évidence le rôle des jeunes et des femmes dans le dialogue entre les deux rives, dans une perspective de renforcement des relations bilatérales entre l’Andalousie et le Maroc et pour un meilleur avenir entre les générations futures des deux pays voisins qui ont plus d’une Histoire partagée, malgré la barrière géographique de 14 kilomètres de long. Deux peuples qui, au cours de plusieurs siècles, se sont partagé un patrimoine très diversifié en matière de gouvernance, d’héritage littéraire, linguistique, scientifique et de religion. Lors de cette manifestation, les cours de l’Université Internationale d’Andalousie «Femmes des deux rives : Frontières imaginaires», seront animés par des professeurs et spécialistes marocains et espagnols. Les travaux des cours seront accompagnés d’un ensemble d’activités culturelles en particulier une exposition de tableaux des artistes-peintres Regraguia Benhila et Fatima Mellal, projection de films marocains de Izza Gennini, Mustapha Djajam, Dalila Ennadre, Ahmed Maâninou et d’une soirée de musique andalouse. Les débats devaient s’articuler autour de plusieurs thèmes en corrélation avec la question de la femme dans les deux sociétés riveraines. Il s’agit notamment des femmes et le statut juridique. Les femmes dans l’action civile et l’espace public. La femme dans la culture. La femme dans l’entreprise et enfin la femme dans l’université et la politique. L’accès sur la femme, comme sujet aux thèmes proposés, est une façon pour valoriser l’apport caché, mais primordial, des femmes dans le développement de leurs sociétés respectives et pour mettre également en évidence leurs capacités et leur rôle en matière de meneur de dialogue. Les débats seront aussi focalisés sur la question des jeunes. Le but est d’impliquer cette frange des deux sociétés dans les nouvelles perspectives d’un dialogue basé sur la confiance et le respect mutuel est une question primordiale mais aussi très pertinente. Le fait d’impliquer les deux composantes, jeunes et femmes, longuement marginalisées du dialogue entre les deux peuples, est une nouvelle expérience qui part du coeur de Séville, berceau de la civilisation andalouse, symbole de rencontres des peuples de différentes origines et cultures.

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