Société

Le cadavre sans tête : L’énigme continue

«Nous n’avons pas encore trouvé la tête et nous n’avons pas encore identifié la fille…», affirme une source policière proche de l’affaire de la fille dont le corps a été découvert, le matin du lundi 10 septembre, décapité et découpé en deux morceaux( Cf. instantanés de l’édition n°215 du mercredi 11 septembre 2002). «La découverte de la tête n’est qu’une rumeur qui a circulé à Casablanca», précise la même source. Cette dernière a confirmé par ailleurs que le corps de la victime ne présente aucun signe de violence. Raison pour laquelle cette source a avancé deux hypothèses de l’assassinat de la victime : «Soit qu’elle a été étranglée, soit qu’elle a été égorgée avant d’être découpée en deux morceau, visiblement sans aucune maltraitance…».
A propos de l’âge de la victime, une autre source policière précise que les premiers constats effectués par le médecin légiste affirment que la victime n’est pas une adolescente. «Les traits, les phalanges ainsi que les mains de la victime prouvent que son âge dépasse la trentaine …», explique la même source.
C’est vers huit heures du matin, lundi dernier, que la partie inférieure du cadavre d’une personne de sexe féminin, renfermé dans un sachet en plastique noir, a été découverte par un balayeur, juste à côté d’un arbre de la rue Libourne, quartier La Gironde, préfecture de Derb Soltan-El Fida, Casablanca. Alertée, la police s’est dépêchée sur les lieux pour entamer les premiers constats d’usage et les investigations. La première question qui s’était imposée de fait est : Où étaient jetées la partie supérieure du cadavre et la tête ? Pour essayer de trouver la réponse, les enquêteurs sont soutenus par la brigade canine de la Gendarmerie Royale, dont les membres ont entamé les investigations à leur tour à travers quelques ruelles. Effectivement, ils sont arrivés à mettre la main sur la partie supérieure du cadavre renfermée dans un sachet en plastique blanc et jetée près du jardin Murdoch. Mais il reste la tête jusqu’à hier matin, elle est encore introuvable.
Quant à l’identification de la personne tuée et découpée, des sources policières nous ont confirmé qu’il n’a pas encore été effectuée. «Ce qui nous empêche encore de commencer nos investigations, au moins dans l’entourage de la victime», précise la même source.
Et d’ajouter que cette identification n’aura lieu qu’une fois les empreintes digitales de la victime analysées. Concernant la relation de cette découverte avec celle du cadavre de Laïla Rahimi, disparue le mardi 13 août de son foyer paternel à Hay Mohammadi et découverte découpée deux jours plus tard en 17 morceaux, les mêmes sources ont précisé que «toutes les hypothèses sont possibles pour l’instant, puisqu’on n’a pas encore identifié la victime». Néanmoins, les questions continuent à hanter l’esprit des enquêteurs : qui est la victime ? Qui l’a tuée et pourquoi ? Pourquoi a-t-on jeté les deux morceaux du cadavre dans des rues appartenant au territoire de la préfecture de Drerb-Soltan-El Fida et non pas ailleurs? L’affaire est loin d’être close en tout cas.

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