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Le climat change: Les politiques publiques doivent suivre

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«Les changements climatiques sont aujourd’hui une réalité palpable et non seulement une prophétie des sphères savantes».

Subir les conséquences d’un dérèglement climatique nous n’avons pas, ou très peu, de responsabilités n’est plus une question à se poser. C’est une fatalité. Aujourd’hui, le climat change et implique à son tour un changement des systèmes, et ce, à l’échelle mondiale. Au niveau local, la société civile semble prendre conscience de cette problématique et, pas loin que samedi dernier, les outils d’accompagnement de cette transition ont été au cœur d’une conférence organisée à l’Ecole nationale des sciences appliquées de Kenitra (Ensak) par l’association Anfass Démocratique.

«Les changements climatiques sont aujourd’hui une réalité palpable et non seulement une prophétie des sphères savantes», précisent les organisateurs en introduction à la thématique qu’ils ont choisie. A l’heure où le Maroc entame ses préparatifs pour l’accueil du plus important sommet traitant du climat, la COP22, il y a lieu de rappeler que les pays du sud (y compris le Maroc) sont les plus exposés aux lourdes conséquences des politiques adoptées par les pays industrialisés».

L’annonce a été faite récemment et, semble-t-il, sa gravité n’a pas été assimilée à sa juste valeur. Le 13 août 2015, l’humanité avait déjà épuisé la totalité des ressources naturellement renouvelables en une année. Ceci implique «une dette écologique qui ne cesse de se creuser, d’année en année», fait savoir le collectif ayant organisé ce débat tout en précisant qu’à l’horizon 2050 en effet, ils seront 25 millions d’enfants de moins de cinq ans à souffrir de malnutrition. S’ajoute à cela le niveau de la mer qui est déjà monté de 20 cm. Ce qui n’est pas sans risques sur notre existence. D’où l’importance d’intégrer la question du changement climatique dans le processus d’élaboration des politiques publiques.

A ce titre, un membre du Bureau national du mouvement Anfass Démocratique, n’a pas manqué de pointer du doigt les politiques publiques en matière d’urbanisme et de logement. Selon lui, «les villes marocaines tendent de plus en plus vers une ghettoïsation et une expansion qui ne tient pas compte des problèmes environnementaux futurs». Intervenant lors du débat, Aziz Idamine, chercheur en droits humains, a quant à lui appelé à «ce qu’un mouvement de jeunes au Maroc et ailleurs accapare la question des droits environnementaux pour qu’un instrument onusien efficace en soit le garant». La société civile a également été exhortée à exercer «plus de pression en matière écologique, pour deux raisons : influencer la décision sur les politiques publiques et en même temps sensibiliser les populations aux enjeux du changement climatique». Ceci d’autant plus que l’accord issu de la COP21 à Paris qui, rappelons-le, n’a toujours pas été ratifié et donc pas effectif, n’a pas réussi à arriver à des mesures contraignantes.

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