"Le Comité International pour les Prisonniers de Tindouf se déclare satisfait de cette libération bien qu’elle survienne quinze années après le cessez-le-feu conclu le 6 septembre 1991 sous les auspices des Nations-Unies", a indiqué la section de Londres de ce Comité dans un communiqué parvenu mardi à la Map.
"Ce retard en soi, est une violation flagrante du Droit Humanitaire International commise au su et par le consentement d’un Etat signataire des conventions de Genève, à savoir l’Algérie qui abrite, arme et soutient" le polisario, a ajouté le communiqué.
"Suite à la libération des plus vieux prisonniers du monde, survenue le 18 août 2005, le Comité International pour les Prisonniers de Tindouf se félicite de cet acte qui est de nature à mettre fin aux souffrances de ces prisonniers et à combler de bonheur leurs proches", a souligné la section de Londres.
Le Comité International pour les Prisonniers de Tindouf a annoncé qu’il entame aujourd’hui une campagne internationale visant à réaliser "l’instruction des dossiers des victimes de tortures et de travaux forcés afin de traduire en justice les responsables de ces violations, l’indemnisation par l’Etat algérien de ces prisonniers pour les exactions qui ont été commises à leur égard, la récupération des dépouilles de ceux qui ont péri sur le sol algérien lors de leur détention et l’ouverture d’une enquête internationale sur le sort de tous ceux qui sont portés disparus dans les camps de Tindouf".