"Les citoyens concernés ont été victimes de provocations de
la part des autorités algériennes pour les empêcher d’exploiter leurs
biens, en imposant des permis de transit aux ayant-droits souhaitant
s’enquérir de leurs biens, ou en leur interdisant de les exploiter
pleinement", a ajouté M. Sahel, qui répondait à une question orale à la
Chambre des représentants sur "la spoliation de l’Algérie de biens de
citoyens marocains dans la province de Figuig", présenté par M. Ahmed
Sabai du Parti de la gauche unifiée (PGU). Le ministre a indiqué que,
selon les déclarations des victimes faites aux services de la préfecture
de Figuig en 1983, il s’agit de biens agricoles appartenant à 1633
agriculteurs qui consistent particulièrement en des terres agricoles, des
palmiers en plus d’habitations et de locaux de commerce. Après avoir
souligné que ce dossier focalise toujours l’intérêt du gouvernement, le
ministre a évoqué la coordination constante entre les ministères de
l’Intérieur et des affaires étrangères et de la coopération visant à
préserver les intérêts des citoyens et à identifier les moyens permettant
de résoudre les problèmes relatifs à leurs biens dans les zones
frontalières. Il a indiqué que ce sujet " figure parmi les questions
constamment évoquées par la commission maroco-algérienne spécialisée qui,
nous le souhaitons, s’attellera à trouver les solutions adéquates à ce
problème".