Le projet maghrébin sur les changements climatiques (RAB) qui a été mis en place en 1995 et dont Marrakech abrite actuellement les travaux, se propose notamment de fournir une assistance technique et de renforcer la capacité des pays de la région à faire face à la problématique des changements climatiques et ses conséquences.
Compte tenu de la prise de conscience de la communauté internationale des effets néfastes des changements climatiques (convention-cadre sur les changements climatiques, conférences des parties…), le projet a connu en 2001 une nouvelle orientation basée sur des objectifs plus ciblés et ce, pour accompagner ces mutations.
Cette orientation est axée sur la mise en place dans les pays du Maghreb de structures pérennes en mesure de gérer de façon durable les aspects changements climatiques et une forte implication du secteur privé dans ces aspects tant pour limiter ses rejets en gaz à effet de serre (GES) que pour préparer l’adaptation aux impacts possibles de ces changements.
Le projet a abouti jusqu’à présent à d’importants résultats, tels le développement des capacités régionales en matière des changements climatiques, la réalisation d’études évaluant la sensibilité et la vulnérabilité de la région à ces changements, la mise en place dans chaque pays d’unités et de comités nationaux sur les changements climatiques ainsi que la création de centres d’information sur l’énergie durable et l’environnement (CIEDE).
Les principaux résultats attendus de la nouvelle orientation du projet portent notamment sur une sensibilisation et une implication plus fortes et plus élargies des différentes composantes de la société à cette problématique, l’institutionnalisation des structures créées pour gérer les aspects changements climatiques en vue de leur pérennisation et l’amorce d’une mobilisation de quelques acteurs clés du secteur privé national concernés par la convention dans la perspective d’une diminution des émissions de gaz.