Société

Le maire de Bouznika quitte le parti de l’Istiqlal

© D.R

M’Hamed Karimine vient de démissionner du parti de l’Istiqlal. Le maire de la petite ville balnéaire de Bouznika a annoncé dans un communiqué qu’il a envoyé à Aujourd’hui Le Maroc hier, mercredi 29 décembre, avoir présenté sa «démission définitive et irrévocable de toutes les instances du parti de l’Istiqlal». Dans son communiqué, le président de la Commission des Finances à la Chambre des conseillers n’a pas précisé les raisons qui l’auraient poussé à quitter le navire istiqlalien. «Je tiens à préciser à l’opinion publique que les raisons de cette décision feront l’objet d une mise au point ultérieurement», a-t-il indiqué dans son communiqué. La démission de M. Karimine concerne l’ensemble de ses fonctions et responsabilités au sein du parti. Rappelons que le maire de Bouznika est membre du comité central, membre du conseil national, secrétaire régional de la région Chaouia-Ouardigha, et membre du groupe du parti de l’Istiqlal à la Chambre des conseillers. Au parti de l’Istiqlal, la décision n’a pas encore été communiquée officiellement aux instances concernées et ne peut donc faire l’objet d’un quelconque commentaire, indique une source informée au sein du parti de Abbas El Fassi. Toutefois, la démission ne constitue pas une surprise pour les dirigeants du parti. Dans les coulisses de la formation istiqlalienne, la démission était presque attendue, selon la même source qui indique que le maître de Bouznika avait pris ses distances avec le parti depuis quelques semaines et que les derniers développements au conseil de la ville de Bouznika dont l’enquête menée par la Brigade nationale de la police judiciaire sur des infractions présumées qui auraient été commises par certains membres de ce conseil allaient certainement induire un chamboulement de la carte politique régionale. Le maire de Bouznika demeure cependant très réservé sur sa future destination partisane. Mais des rumeurs persistantes le voient au RNI, où il est très lié à Salaheddine Mezouar, ou le donnent d’ores et déjà comme futur membre actif du Parti Authenticité et Modernité (PAM). Cette dernière option est renforcée par le fait que le PAM a fait du monopole de la vie politique sur l’axe allant d’El Jadida à Kénitra l’un de ses principaux objectifs en matière de politique locale. Il est donc normal qu’il n’oppose pas un refus aux personnalités influentes et aux notabilités politiques et économiques locales qui, éventuellement, se rapprocheraient de lui. M’Hamed Karimine aurait-il déjà choisi sa destination avant même de démissionner ou se contenterait-il de se mettre sur le marché partisan et d’examiner les offres qui lui seront soumises ? Seul le temps permettra de répondre à ces questions ? Affaire à suivre.

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