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Le Maroc est sur la bonne voie

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Le Fonds monétaire international (FMI) estime que depuis le mois d’août, date à laquelle il a consenti au Maroc une Ligne de liquidités et de précaution (LLP), l’économie du pays ne s’est pas écartée des bonnes pratiques qui ont plaidé son dossier. C’est en substance le message livré par une mission d’experts du Fonds à la fin d’entretiens avec «les autorités, la société civile et le privé marocains dans le cadre de la 1ère revue de la LLP».
Au cours d’une conférence de presse donnée lundi à Rabat, Jean-Francois Dauphin, le chef de cette mission, s’est voulu rassurant sur les performances de l’économie nationale. A plusieurs reprises et donc avec l’intention de ne laisser aucun doute sur son jugement, il a dit le satisfecit du FMI à l’endroit de la manière dont le Maroc gère les effets pervers des facteurs exogènes. L’expert international a considéré qu’au regard des critères qui l’ont désigné à bénéficier de la LLP, le Maroc y est toujours éligible tant il a su sauvegarder ses équilibres macroéconomiques et préserver la résilience de son économie. Mieux, a déclaré l’expert international, le FMI considère que la nouvelle loi de Finances est pertinente et qu’elle est susceptible de générer de la croissance. Il a néanmoins estimé que pour consolider ses acquis, le Maroc doit accorder la priorité au développement humain et à l’extension de son infrastructure. Il faut plus d’enseignement et de formation, a-t-il déclaré avant d’inviter à accorder le même intérêt au social et, en particulier, à la santé, à la lutte contre la pauvreté… Interrogé sur le point de savoir comment concilier un surcroît de dépenses et une raréfaction des ressources, le chef de la mission des experts du Fonds a laissé entendre qu’il est loisible à ceux qui en ont la volonté de réduire les dépenses improductives pour investir l’épargne réalisée dans des secteurs plus rentables. Il a jugé que la réforme de la Caisse de compensation est incontournable. Dans les circonstances financières actuelles, on ne peut plus ignorer un poste de dépense qui intervient pour 6% dans le déficit du budget, a-t-il déclaré. Il a estimé que cette réforme est d’autant plus nécessaire que la Caisse ne profite pas à ceux pour l’assistance desquels elle a été créée. «Il y a d’autres méthodes plus efficaces pour leur venir en aide», a-t-il précisé. Il a conclu que ces remarques n’empêchent pas le FMI de considérer que «le Maroc est sur la bonne voie».

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