S’agissant du secteur vital de l’eau, le Maroc, instruit par les aléas climatiques qu’il a dû maîtriser, a pris conscience du caractère stratégique de cette ressource précieuse et enregistre actuellement un savoir-faire indéniable dans le domaine de la recherche, de la gestion et de la préservation de l’eau.
Afin de pallier la rareté en eau que connaît le continent africain, SM le Roi Mohammed VI a exprimé lors du sommet France-Afrique, tenu à Paris en février 2003, la disponibilité du Maroc à partager avec les pays africains son expertise en matière de gestion des ressources hydriques.
Le Maroc propose aux pays africains, qui le désirent, l’instauration d’un partenariat fructueux, au service de l’Afrique et de son écosystème, menacé par la pollution et la désertification. Le Maroc, qui a investi des moyens humains et matériels dans la recherche agricole, les techniques de production et d’irrigation, a également exprimé sa disponibilité à s’associer aux organisations internationales, et notamment la FAO, pour faire bénéficier les pays africains, qui le souhaitent, de son savoir-faire et de son expérience.
Dans ce cadre, le Maroc a initié, avec la FAO un programme de coopération visant à assurer l’autosuffisance alimentaire au Burkina Faso et au Niger, à travers la mise en culture de surfaces irriguées par des pluies artificiellement provoquées. La contribution du Maroc se traduit par la participation de plusieurs équipes de techniciens marocains en agriculture et en météorologie au Programme Spécial de Sécurité Alimentaire mis en oeuvre depuis l’an 2000 avec trois pays de l’Ouest africain, en l’occurrence le Sénégal, le Burkina Faso et le Niger.