Ce message a été adressé par Taïb Fassi Fihri, secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères et à la Coopération, aux 25 délégations des pays participant à la conférence euro-méditerranennee (22-23 avril), lors de son intervention à la séance sur le partenariat politique et de sécurité.
«Nous avons souhaité que notre conférence se déroule dans un contexte régional et international meilleur», a dit M. Fassi Fihri qui a fait allusion aux sanglants événements sans précédent qui se déroulent au Moye-Orient.
«Il est regrettable de constater, a déploré M. Fassi Fihri, que le peuple palestinien, démuni de tout sauf de sa volonté de survie et de son droit à une vie digne dans le cadre d’un Etat indépendant, fait face à des massacres terribles, considérés comme une véritable catastrophe sur tous les plans, sans compter les actions visant ses institutions légitimes et son Autorité nationale».
Le secrétaire d’Etat a affirmé que le Maroc a pressenti très tôt les dangers de l’évolution de la situation et a attiré l’attention sur les risques d’embrasement de la région. A ce titre, il a rappelé les démarches entreprises et les efforts déployés, dès le déclenchement de ces dangereux événements, par SM le Roi Mohammed VI, président du comité Al-Qods, en vue du rétablissement de la paix et du retour au calme dans la région. Et d’ajouter que le Maroc souligne avec force, que si nous voulons réellement atteindre une paix juste, durable et globale, qui assure aux palestiniens un Etat viable économiquement et politiquement et à tous les peuples de la région la sécurité et la stabilité, il n’existe pas d’autres alternatives ou options que celle du retour, sans conditions, aux négociations. Loin de toute logique qui reconnaît la force ou la faiblesse de l’une des parties.
Pour cela, il a affirmé que « le temps n’est plus à la condamnation, aux appels à la retenue ou encore à la responsabilisation des parties. Aujourd’hui, il nous appartient de mobiliser nos énergies, en vue d’une action urgente, rigoureuse, responsable et collective », a déclaré M. Fassi Fihri.