L’expérience marocaine dans le domaine des droits de l’Homme intéressent, de plus en plus, les observateurs étrangers et les responsables des gouvernements.
Dans ce cadre, la Suède tente d’être au fait de la situation exacte au Maroc. La visite de son ministre à la démocratie ne constitue en aucun cas une partie de plaisir ou une tournée de tourisme ou de simple complaisance. La nature de son programme et de sa visite constitue un événement particulier dans le développement des relations entrer les deux pays.
La ministre suédoise de la démocratie, de l’administration publique et de la consommation, Britta Lejon, est arrivée mardi à Rabat, pour une visite officielle au Maroc, à l’invitation du ministre des Droits de l’Homme, Mohamed Aujjar.
Mme Lejon a été reçue, à son à son arrivée à l’aéroport de Rabat-Salé, par M. Aujjar et l’ambassadeur de la Suède à Rabat, Nils Anders Peter Bruce.
Dans une déclaration à la presse, elle a indiqué que sa visite au Maroc s’inscrit dans le cadre des « consultations avec les responsables marocains dans le domaine des droits de l’Homme, en général, et des droits de la femme, en particulier, dans le but d’améliorer sa situation ».
Mme Lejon aura, lors de cette visite qui se poursuivra jusqu’au 9 février, des entretiens avec le Premier ministre, Abderrahmane Youssoufi, les ministres de la Justice, des droits de l’Homme, de la Fonction publique et de la Réforme administrative, ainsi qu’avec la ministre chargée de la condition féminine, de la protection de la famille, de l’enfance et de l’insertion des handicapés.
Elle s’entretiendra également avec le Président de la Cour suprême et du Conseil consultatif des droits de l’homme ( CCDH).
Mme Lejon visitera l’Observatoire national des droits de l’enfant et rencontrera des potentialités de la société civile, des ONG féminines, du Syndicat national de la presse marocaine ( SNPM) et de la section marocaine d’Amnesty international.