Depuis quelques temps, il ne cesse d’insister sur l’adoption du mode de scrutin de liste aux prochaines élections législatives et de la carte d’identité nationale pour l’inscription sur les listes électorales et le jour du vote.
Dans un communiqué, le PJD insiste également sur l’adoption d’un seul bulletin de vote et l’utilisation de l’encre indélébile.
Cette position va à l’encontre de celles préconisées par les partis de la droite, notamment le RNI (Rassemblement national des Indépendants) partis du Wifak (mouvement populaire, union constitutionnelle, Parti national démocratique) et d’autres formations, tels le Mouvement national populaire et l’Union démocratique. Ces partis défendent la thèse du scrutin uninominal, parce qu’ils estiment qu’il faudrait tenir compte, à cet effet, de l’analphabétisme de larges couches sociales et de la complexité de l’option de scrutin de liste.
Ceci étant, le parti rappelle, par ailleurs, l’importance de la période « qui nous sépare de la date fixée pour les prochaines élections législatives qui nécessitent une bonne préparation pour organiser une consultation libre et honnête aux plans politique et législatif ».
En dépit des développements positifs que connaît le Maroc, depuis le début des années 90, « l’espoir a été altéré par la succession des dysfonctionnements et des transgressions ayant touché les droits et les libertés », note le PJD, citant « les interdictions ayant touché le droit de manifestation pour le soutien des peuples palestinien et afghan, les restrictions imposées à l’action associative et la saisie de certains journaux ».
Le PJD émet enfin le voeu de voir les travaux de la commission d’indemnisation pour les enlèvements et les arrestations arbitraires rendre justice aux personnes concernées, depuis l’Indépendance sans discrimination ni injustice.