Société

Le ras-le-bol des chauffeurs de taxi de Tanger-Asilah

© D.R

Parmi lesquels, les chauffeurs des grands taxis interurbains de Tanger-Asilah qui se mobilisent encore davantage pour lutter contre ce fléau. Pour ce faire, «nous avons été, entre autres, en première ligne, au cours du dernier mouvement de grève mené par les chauffeurs de grands taxis aussi bien urbains qu’interurbains.

Nous avons fait de la lutte contre le transport clandestin l’une des principales revendications émises lors de cette manifestation. Surtout que la restructuration globale du secteur passe essentiellement par l’éradication de ce phénomène, qui représente une concurrence déloyale pour toutes les catégories de transport en commun», s’accordent à dire les chauffeurs de grands taxis interurbains de Tanger-Asilah. Ces derniers se disent plus touchés par le phénomène des transports clandestins, qui prolifère beaucoup plus dans les trajets interurbains. «Les transporteurs clandestins usent de tous les moyens pour attirer la clientèle, notamment un tarif de la navette plus bas que celui pratiqué par les professionnels», selon un chauffeur de taxis interurbains de Tanger-Asilah.

Toujours est-il que la prolifération de ce phénomène n’incombe pas seulement, selon les professionnels, aux transporteurs informels, mais aussi aux clients. Ceux-ci sont parfois, devant la rareté des moyens de transport en commun, obligés de prendre les grands taxis clandestins afin d’arriver à l’heure à leur travail ou à leurs rendez-vous, aussi bien à Tanger qu’à Asilah. Les transporteurs informels guettent leurs clients, en particulier aux environs des deux gares routières ou devant les stations de bus assurant la liaison interurbaine entre les deux villes. Et devant la multiplicité de ces pratiques illégales, les professionnels appellent les autorités à renforcer leur contrôle et sanctions à l’égard des chauffeurs clandestins.

Et ce, en vue de contribuer à la professionnalisation et la structuration du secteur et à la sécurité des passagers. Et bien qu’ils aient perdu beaucoup de leurs clients avec la mise en service, en juillet 2014, par Alsa de la ligne interurbaine de bus (entre Tanger et Asilah), les professionnels se disent désormais plus favorables au développement d’un transport multimodal des voyageurs, mais à condition que le concessionnaire espagnol continue d’opérer pour le strict respect du cahier des charges le liant avec la commune.

Articles similaires

SociétéUne

Alerte météorologique: l’ADM appelle à la vigilance sur l’axe autoroutier Meknès-Oujda

La Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM) a appelé les usagers...

SociétéSpécialUne

Plus de 28.000 nouveaux inscrits en 2022-2023 : De plus en plus d’étudiants dans le privé

L’enseignement supérieur privé au Maroc attire des milliers de jeunes chaque année.

SociétéSpécial

Enseignement supérieur privé : CDG Invest entre dans le capital du Groupe Atlantique

CDG Invest a réalisé une prise de participation de 20% via son...

SociétéUne

Enseignement supérieur: La réforme en marche

Le digital occupe une place de taille dans la nouvelle réforme du...

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux