Société

Le relogement : Priorité aux sinistrés de Settat

Il y a plus de vingt jours, la région de la Chaouia-Ouardigha a été frappée par de ravageuses inondations. Depuis lors, des efforts ont été déployés par les pouvoirs publics pour un retour rapide à la normale et des aides ont été fournies aux sinistrés, principalement par la Fondation Mohammed V pour la solidarité.
Si l’action menée sur le terrain se poursuit toujours pour venir en aide aux victimes de ce cruel déchaînement des éléments de la nature, il n’en demeure pas moins vrai que les traces de ces inondations sont encore visibles surtout sur les visages des sinistrés.
Hommes, femmes, vieillards et enfants n’arrivent pas encore à retrouver le rythme normal de leurs occupations quotidiennes. Le choc de cette catastrophe pèse encore de tout son poids sur leur moral et surtout sur leurs conditions d’existence. Ils portent encore le deuil de leur proches emportés par les eaux des crues de l’oued Benghribi. A Douar Chkaoui, situé à une dizaine de kilomètres de la commune de Ouled Abbou (environ 40 km de Settat), les villageois vivent encore sous les tentes portant l’estampille du ministère de l’intérieur.
Ils sont une soixantaine de familles à vivre dans la précarité dans ce douar, le plus durement touché par les inondations, 13 morts et de considérables pertes en semences et en bétail. Ils expriment leurs remontrances et se plaignent de l’insuffisance de l’aide qui leur a été accordée, notamment en couvertures, matelas et denrées alimentaires. Et, pour retrouver une vie normale, leur préoccupation du moment reste le logement. Ils demandent à ce qu’ils soient relogés dans les plus brefs délais car ils ne peuvent plus supporter les affres du froid et la gêne de la promiscuité.
Pour ces paysans sinistrés, la priorité des priorités est donc leur relogement. Une revendication qu’ils s’attachent à défendre jusqu’à ce qu’elle trouve écho auprès des responsables. Pour cela, ils sont prêts à supporter encore l’inconfort de leurs tentes et les nuits glaciales, pourvu, espèrent-ils, que leur attente ne dure pas trop longtemps.

• Rachid Sami (MAP)

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