Dans un discours prononcé à l’occasion d’un meeting, à Essaouira, le président du RNI, Ahmed Osmam a vivement condamné les massacres perpétrés par l’armée israélienne à l’encontre du peuple palestinien.
A cet effet, il a rendu hommage aux masses populaires au Maroc et dans le monde qui ont exprimé leur solidarité avec le peuple palestinien et dénoncé les tueries israéliennes en Palestine.
Sur le plan national, M. Osman a évoqué les prochaines échéances électorales en souhaitant qu’elles «se concrétisent par des consultations libres, impartiales et transparentes, à même de contribuer à l’émergence d’une ère nouvelle, prélude à un gouvernement fort et engagé qui assume entièrement ses responsabilités constitutionnelles et répond aux ambitions et aspirations des citoyens».
Le président du RNI a indiqué que les militants de son parti sont convaincus que les Marocains réunissent toutes les conditions pour réaliser leur «projet civilisatrice» grâce à des réalisations et des acquis concrets. Il a souligné la nécessité de faire face aux «voix pessimistes» qui tendent à répandre le «désespoir et le négativisme» en renforçant la communion entre le Trône et le peuple et en se rangeant autour de l’institution monarchique garante de nos valeurs sacrées. Le leader du RNI a par ailleurs expliqué les avantages de la politique de la décentralisation et de la régionalisation qui permet aux habitants de gérer démocratiquement leurs propres affaires, proposant le renforcement des attributions des instances régionales pour assurer le développement du pays. M. Osman a soulevé la question du Sahara marocain, «notre première cause nationale» qui connaît «un tournant décisif», notant que son parti a toujours préconisé la vigilance et la prudence car les événements ont prouvé que les positions anti-marocaines de « nos adversaires » n’ont pas changé.
Il a donné l’exemple des manoeuvres ourdies par la délégation parlementaire algérienne lors de la réunion en avril dernier à Marrakech de l’Union parlementaire internationale. La position de cette délégation, dénoncée par les parlementaires marocains, a ajouté le président du RNI, était une tentative d’occultation de la politique et des convoitises de l’Algérie dans la région. Il a réitéré que toute solution de ce «conflit artificiel» qui ne respecte pas «notre souveraineté nationale, notre intégrité territoriale et qui ne tient pas compte de nos droits légitimes dans nos provinces du Sud est rejetée et vouée à l’échec».
M. Osman a appelé encore une fois le gouvernement et les autres parties concernées à multiplier leurs contacts et leurs missions avec les organisations internationales pour accélérer la libération immédiate des prisonniers et des séquestrés marocains dans les camps de Tindouf. Il a souligné la nécessité d’entreprendre des actions continues auprès des pays amis et des organisations internationales, chargées des droits de l’Homme et des conditions des prisonniers et des réfugiés, pour exercer des pressions sur l’autre partie et d’exiger le respect du droit international.
Après Marrakech et Essaouira, Ahmed Osman doit présider, dimanche matin, un meeting similaire à Safi.