Lors d’une réunion de travail, lundi à Rabat, avec une délégation des membres du conseil d’administration du FMI en visite au Maroc, M. Oualalou a souligné le rôle « important et stratégique » de cette institution en matière d’accompagnement des pays en voie de développement pour la modernisation de leurs systèmes financiers et leur action visant à répondre aux exigences de la globalisation. Il a indiqué que le Maroc croit en le rôle du Fonds Monétaire International (FMI), estimant que cette institution est sollicitée beaucoup plus que par le passé, eu égard à son rôle de veille et de surveillance. Evoquant la conjoncture difficile que traverse l’économie mondiale et la possibilité d’une amélioration progressive en 2004, aux Etats-Unis, au Japon et en Europe, ainsi que dans certaines économies émergentes, M.Oualalou a formulé l’espoir de voir le FMI et la Banque Mondiale déployer des efforts « pour dépasser l’échec du sommet de Cancun (Mexique) pour revenir à l’esprit de Doha ». Il a, d’autre part, passé en revue les réalisations de l’économie marocaine durant les trois dernières années, rappelant que le taux de croissance a été supérieur à 5% en moyenne. Ce taux a été atteint indépendamment de la pluviométrie, en raison de l’émergence de nouveaux secteurs moteurs comme l’industrie, le textile et la pêche, a-t-il ajouté . Il a également souligné la consolidation des équilibres macro-économiques, faisant remarquer que le taux d’inflation reste autour de 2 % lors de ces dernières années et devrait atteindre 1 pc en 2003, l’excédent de compte courant, a augmenté de plus 4 pc par rapport au PIB en 2002 et 2003 et il en sera de même pour l’année 2004 et le déficit budgétaire s’établit autour de 3 pc et de 4,5% hors privatisation.