Le satisfecit mesuré de l’USFP

«L’USFP se porte bien, c’est un parti immunisé qui a fait montre de sa capacité à pouvoir surmonter les obstacles ». C’est en ces termes que Mohamed Guessous, membre du Bureau politique de la formation politique a présenté l’état des lieux de son organisation, après le VIème congrès national et minimisé la défection collective des amis de Noubir Amaoui.
A la lumière des quinze congrès provinciaux tenus, récemment, dans différentes régions du Royaume, il confirme la restructuration sectorielle et professionnelle du parti et le renouvellement de ses instances : « 3/4 des membres des instances dirigeantes du parti, sur le plan local et au niveau national, sont nouveaux ».
Abordant la ligne d’orientation du Parti, M. Guessous s’est interrogé si cette ligne d’orientation est bien fondée et si le Maroc est en mesure de dépasser le stade de l’émiettement de sa classe politique. Nous sommes, dit-il, dans une ère nouvelle qui nous interpelle tous et exige de nous de nous demander si l’alternance actuelle est le genre d’expérience dont les Marocains ont besoin.
Car, estime-t-il, le Maroc a besoin d’une nouvelle redistribution des pouvoirs entre les différentes sphères de l’Etat et la réforme exige l’adoption d’un « pacte nouveau », définissant « clairement » les responsabilités du Souverain, du Premier ministre et des membres du gouvernement. Dans cet ordre de réflexion, l’orateur a annoncé que certains éléments du pacte conclu avec feu Hassan II sont dépassés et que certains us et coutumes ne sont plus valables pour le XXI ème siècle.
Dans la perspective d’une nouvelle gestion publique, il a annoncé qu’il faudra procéder à la modernisation du système politique et à l’adoption d’un projet de société, fort de l’accord de l’ensemble des partenaires politiques.
Et de réitérer qu’il faudra que les responsabilités soient définies et établies pour juger de la performance et des uns et des autres. Car, sur cette base, les citoyens pourraient objectivement juger le mode de gestion de l’USFP.