Inauguration de l’école belge de Rabat par SAR la Princesse Astrid de Belgique
[box type= »custom » bg= »#eeedeb » radius= »5″]Le programme comprend des cours de langue, à partir de la première année du primaire, notamment l’anglais ou le néerlandais à hauteur de 2 heures par semaine. A partir de la 5ème année du primaire, cette durée passe à 4 heures. En secondaire, l’espagnol s’ajoutera à partir de la 3ème année.
[/box]«La qualité belge est reconnue». C’est en ces termes que répond, mardi, Vincent Locrel, chef d’établissement de l’école belge de Rabat, à la question relative à la différence entre l’enseignement belge et celui d’autres nationalités. Pour valoriser cette qualité, M. Locrel, qui s’exprimait en prélude à l’inauguration de l’école par SAR la Princesse Astrid de Belgique et du ministre-président, Rudy Demotte, met également en avant «les valeurs d’ouverture, le sens du collectif, la volonté de faire des citoyens responsables et la conscience de l’environnement où ceux-ci vivent afin de prendre des décisions».
Pour prodiguer cet enseignement, l’établissement, qui abrite pour l’heure des classes de maternelle et de primaire, œuvre, d’après son chef, selon une approche par compétences. «En maternelle marquée par un enseignement ludique, des tests d’observation sont entrepris. A partir de la 3ème année maternelle, la préparation à l’entrée au primaire se poursuit à travers cet apprentissage ludique», précise-t-il lors d’un point de presse et de la visite de l’école. A partir de la 2ème année du primaire, les tests sont écrits. Une telle démarche permet de s’arrêter sur l’aptitude de l’enfant à suivre le cursus. «Le secondaire est prévu dans 3 ans », enchaîne-t-il.
Quant à la grille des horaires, elle est conforme à celle de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Cela étant, le programme comprend des cours de langue, à partir de la première année du primaire, notamment l’anglais ou le néerlandais à hauteur de 2 heures par semaine. A partir de la 5ème année du primaire, cette durée passe à 4 heures. En secondaire, l’espagnol s’ajoutera à partir de la 3ème année comme le précise M. Locrel lors de la visite de l’école. L’arabe n’est pas en reste. Deux professeurs dispensent des cours de cette langue au sein de l’établissement. «C’est un choix classique à partir de la 3ème maternelle à raison de 3 heures par semaine», poursuit-il.
Quant aux frais de scolarité, ils se chiffrent à 28.000 DH par an pour les jeunes et 60.000 DH par an pour les plus âgés. «Les tarifs reflètent les coûts de l’enseignement. L’école est autofinancée. Elle ne dispose pas de subventions belges ou marocaines», explicite-t-il.
Outre les langues dont celle française, le cursus scolaire comprend des cours de maths, de sciences et d’histoire entre autres. A partir de la 3ème année secondaire, l’élève a le choix entre deux options, soit les sciences ou maths fortes, soit les sciences économiques. L’enseignement à cette école, qui comprend pour l’heure des classes jusqu’à la 3ème année primaire, est également couronné par des diplômes reconnus à l’international à l’instar de ceux belges.
Pour rappel, l’événement a été marqué par la signature d’un partenariat avec l’Académie régionale de l’enseignement et de la formation.
De plus, l’école abrite, jusqu’à décembre, l’exposition « Art et Maths», qui permet une rencontre et une ouverture de l’art aux maths ainsi que l’Orient à l’Occident et vice versa. «Elle est ouverte au grand public le mercredi après-midi et samedi matin et se poursuivra à l’école belge de Casablanca en janvier», indique M. Locrel. L’idée de cette exposition étant d’inviter les écoles environnantes à visiter celle-ci gratuitement.