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Les compétences résidant à l’étranger apportent des solutions

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1er symposium international pour les changements climatiques

Quel rôle peuvent jouer les compétences marocaines résidant à l’étranger dans la transition vers les sources d’énergies durables et renouvelables ? C’est en marge de la COP22, à Marrakech, que l’Afrique tout entière doit pouvoir compter sur ses compétences tant nationales qu’expatriées, pour qu’elles soient une force de réflexion et de proposition en matière de développement durable et de lutte contre les changements climatiques.

Il est également important d’établir et de renforcer les passerelles entre les pays d’origine et les pays d’accueil. C’est dans ce sens que le premier symposium international, sous le thème «Les changements climatiques, nouvelles approches, nouvelles technologies, nouvelles opportunités et implication des compétences africaines d’ici et d’ailleurs», s’est tenu les 11 et 12 novembre à Marrakech. Organisé par le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), le ministère chargé des Marocains résidant à l’étranger et des affaires de la migration et le ministère délégué chargé de l’eau, le symposium a visé d’impliquer toutes les compétences africaines d’ici et d’ailleurs. La rencontre a permis, ainsi, la contribution de toutes ces parties à une réflexion prospective sur les changements climatiques et leurs conséquences afin de permettre aux pays d’Afrique d’être une force de proposition pour des solutions efficaces.

Durant le symposium, il était question d’appréhender les nouvelles approches, les nouvelles technologies et les nouvelles opportunités en matière d’adaptation aux changements climatiques. La rencontre ambitionne notamment d’apporter des solutions d’atténuation et de résilience à court, moyen et long termes sur les processus de développement entre le Maroc et les autres pays du continent. Elle a également permis la réflexion aux modalités de transfert scientifique et technologique Nord-Sud et Sud-Sud. Lors de ces événements a également été mise en exergue l’importance du réseautage de la compétence marocaine au Royaume comme à l’étranger ainsi que leur jonction avec les compétences des autres pays du continent africain sur les impacts des changements climatiques au Maroc et en Afrique.

Le financement a également été abordé, dans le sens où le renforcement de la capacité financière est devenu une priorité pour lutter contre les effets du changement climatique au Maroc et dans le reste des pays du continent. Plusieurs recommandations ont également fait l’objet de la conclusion du symposium. Elles ont permis de mettre sous projecteurs de nouvelles approches en termes de technologies et opportunités à saisir pour permettre au Maroc et aux autres pays du continent un développement soutenable.

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