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Les pharmaciens de Tétouan maintiennent leur suspension de la garde de nuit

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Ils veulent en finir avec les irrégularités

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Outre le non-respect des horaires en vigueur, le syndicat déplore la recrudescence du phénomène du trafic de produits pharmaceutiques de contrebande (en provenance de Sebta), dont les médicaments stupéfiants et psychotropes demeurent les plus sollicités en particulier par les jeunes tétouanais.

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Les pharmaciens d’officine à Tétouan continuent de manifester leur grogne. A cet effet, ils ont décidé de maintenir la suspension de leurs services de garde de nuit face aux irrégularités dont souffre le secteur. Approuvée lors de l’assemblée générale du syndicat des pharmaciens d’officine de Tétouan tenue en septembre 2017, cette décision de suspension est entrée en vigueur le 20 novembre. L’objectif est de favoriser la mobilisation de la profession dans son ensemble «en vue d’en finir avec les irrégularités dont souffre le secteur pour pouvoir assurer un service de qualité aux citoyens», fait part l’un des représentants de ce mouvement protestataire.

Parmi les irrégularités évoquées par le bureau local de cette entité syndicale, le non-respect par certains professionnels des horaires d’ouverture et de fermeture de leurs officines au public. «Ce n’est pas sans peine que cette décision a été prise. Elle vient suite à l’inertie des autorités concernées face à la gravité de la situation», selon la même source.

Le syndicat encourage l’ensemble des 138 pharmaciens que compte le secteur au respect des horaires d’ouverture et de fermeture en vigueur des officines, et ce pour l’organisation et la bonne marche de la profession. D’autant plus que selon l’article 111 de la loi n° 17-04 (portant code du médicament et de la pharmacie), les professionnels sont tenus, sous peine de sanctions disciplinaires, de respecter ces horaires. D’ailleurs parmi une minorité de six pharmaciens d’officine non conformes à la réglementation en vigueur, trois d’entre eux ont déjà été traduits devant le conseil de discipline. Les contestataires affirment qu’ils n’ont jamais été pour le retrait définitif de l’autorisation de leurs collègues, mais pour «réglementer le métier». Et face à cette anarchie des horaires, les professionnels dénoncent le manque de contrôle et d’inspection dans les officines au détriment des personnels qui s’y voient ainsi surexploités.

Outre le non-respect des horaires en vigueur, le syndicat déplore la recrudescence du phénomène du trafic de produits pharmaceutiques de contrebande (en provenance de Sebta), dont les médicaments stupéfiants et psychotropes demeurent les plus sollicités en particulier par les jeunes tétouanais. Du fait qu’ils sont vendus à des tarifs généralement en deçà de ceux pratiqués sur le marché. Le syndicat met en garde contre la consommation des produits pharmaceutiques de contrebande, l’acheminement se fait d’une manière anarchique. Il en résulte, poursuit la même source, l’altération de ces produits pharmaceutiques, les rendant ainsi impropres à la consommation.

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