Société

Les séparatistes de nouveau devant la justice

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Quatre individus, malfaiteurs convertis dans le séparatisme, ont été arrêtés et traduits devant la justice pour outrage à fonctionnaires et usage de la force à l’encontre de ces derniers lors d’un contrôle de routine à l’entrée de la ville de Laâyoune.
Selon un communiqué du parquet de Laâyoune, relayé par la MAP et relatant les faits survenus le 17 juin 2006, cinq individus se trouvaient à bord d’un véhicule ont essayé de forcer un barrage de police installé à l’entrée du chef-lieu du Sahara marocain, mettant en péril la vie de deux agents. Une fois que la voiture, en provenance de Boujdour, s’était immobilisée, ses occupants ont refusé de décliner leur identité et les documents présentés dans de tels cas de figure. Pire encore, munis d’armes blanches, ils se sont attaqués aux policiers leur occasionnant de sérieuses blessures ayant nécessité entre 21 et 25 jours d’incapacité physique temporaire. Les personnes arrêtées, selon des sources judiciaires, sont Sid Ahmed Mahmoud Heddi, plus connu sous l’alias "El Kainane" , son frère Mohamed Lamine Heddi, Brahim Sebbar et Ahmed Sbaï. "El Kainane", fera encore "mieux" en présentant une carte d’identité délivrée par le "Polisario", lui qui s’était targué, il y a quelques mois, d’avoir "délaissé" la nationalité marocaine. "El Kainane", érigé au rang de "héros" chez les séparatistes, était associé aux événements de Laâyoune en mai 2005 et notamment dans les incidents du quartier "Maâtallah". Trafiquant de drogue connu dans ce quartier et condamné par la justice, son transfert à la prison d’Aït Melloul avait été exploité par ses amis pour entrer en confrontation avec les forces de l’ordre.
Sid Ahmed Mahmoud Heddi a été condamné à cinq ans de prison, puis à sept ans en appel, avant d’être libéré en avril 2006 suite à une mesure de grâce royale à la demande du CORCAS. Ahmed Sbaï et Ibrahim Sebbar ne sont pas non plus étrangers au bataillon puisqu’ils ont également "animé" les événements de Laâyoune.
Le deuxième est notamment connu pour ses activités au sein d’une officine illégale et ouvertement séparatiste : l’"Association des victimes des violations graves des droits humains commises par l’Etat marocain". D’ailleurs, le 17 juin 2006, les cinq individus rentraient à Laâyoune après avoir créé une section de cette "ONG" à Boujdour. Après interrogatoire préliminaire, précise le communiqué du parquet de Laâyoune, quatre individus parmi les assaillants des forces de l’ordre ont été déférés devant le juge d’instruction près la Cour d’appel de cette ville. Leur procès se tiendra une fois achevée la procédure d’enquête les concernant. Chez le Polisario, la propagande séparatiste s’est déjà saisie de l’"affaire" pour alimenter un délire devenu ridicule.

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