Société

Libération de prisonniers marocains

Le gouvernement espagnol s’est félicité de l’annonce par le polisario de la libération de 115 prisonniers de guerre. Un communiqué du ministère des Affaires étrangères espagnol «accueille avec satisfaction» de cette libération qui interviendrait « à la demande du président du gouvernement espagnol Jose Maria Aznar », selon un communiqué des mercenaires rapporté par l’agence de presse algérienne APS.
Madrid estime, dans le communiqué de son ministère des Affaires étrangères, que cette libération annoncée « à l’occasion du nouvel an et de la fin du mois de jeûne musulman de ramadan », peut « contribuer à un plus grand rapprochement et à donner une impulsion au dialogue et à la confiance entre les parties impliquées » dans l’affaire du Sahara.
Madrid, qui assure la présidence tournante de l’Union européenne, «réitère sa disposition à continuer à travailler pendant le semestre de présidence de l’UE, en accord avec ses partenaires européens et de la communauté internationale, pour essayer de trouver une solution à ce long conflit, y compris les questions humanitaires qui en dérivent, dans le cadre du respect de la légalité internationale et des intérêts et aspirations légitimes de toutes les parties impliquées ».
Du côté des mercenaires, cette annonce de libération est présentée comme étant un signe de « reconnaissance de l’intérêt » que l’Espagne a toujours montré pour le conflit du Sahara.
Les nouvelles libérations, devraient se faire par l’intermédiaire de la Croix-Rouge internationale. L’annonce du Polisario, si elle se concrétise, lèvera un nouveau pan de la tragédie que vivent les prisonniers marocains retenus par les mercenaires et détenus sur le sol algérien, ce qui en fait « les seuls de leur genre dans le monde à être en détention depuis plus de 20 ans ». Une situation contre laquelle se sont dressées nombre d’organisations humanitaires internationales. Les quelque 200 prisonniers marocains libérés en décembre 2000 et les 190 libérés en 1999, après deux décennies de détention, étaient dans un état de santé tel qu’il avait fallu que des équipes de médecins, de psychothérapeutes et de nutritionnistes se relayent auprès d’eux pendant de longs mois pour leur redonner aspect humain.
L’état de ces prisonniers n’avait cependant pas ému suffisamment ceux qui se font les avocats des séparatistes et des dizaines d’autres prisonniers marocains ont continué à croupir dans les camps de Tindouf, au moment où le polisario n’avait légalement plus aucune raison de continuer à séquestrer un seul soldat marocain.
Le Maroc, pour sa part, ne détient plus aucun prisonnier du polisario, depuis une amnistie royale prononcée l’an dernier.
Comme pour la récente initiative de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU au Sahara, M. James Baker, le Maroc s’inscrit dans la légalité internationale, au moment où les mercenaires et leurs protecteurs multiplient les tergiversations pour faire durer un conflit fabriqué de toutes pièces.

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