Le bureau régional du centre « Sayeda al Horra de lutte contre l’analphabétisme » à Tétouan a organisé dans ca cadre un débat sur la loi électorale et l’intégration de la femme dans la gestion de la chose publique.
La rencontre a permis aux femmes de la région, mais aussi à de nombreux acteurs des scènes politique et associative nationales, de s’inscrire dans le débat autour du projet du code électoral et de la question de quota. Une question qui revêt une importance particulière, en tant que mécanisme devant renforcer la présence de la femme dans les institutions élues ainsi que sa place dans les prochaines échéances électorales.
Les participants ont procédé à cet égard à une lecture comparative des textes régissant les consultations électorales et des expériences de pays comme la France ou l’Espagne. Dans ces pays, ont relevé les intervenants, la femme a depuis longtemps eu les moyens d’investir avec autant de chances que l’homme le champ politique. Les différentes entraves ont été diagnostiquées et traitées pour favoriser la participation de la femme au processus démocratique au même titre que l’homme.
Au Maroc, de nombreux obstacle subsistent devant l’épanouissement de la femme sur le plan politique. Une situation qui fausse, estime-t-on, le jeu démocratique et maintient une grande partie de la société marocaine à la marge du processus de démocratisation.
La rencontre a été l’occasion de dégager ces entraves et de débattre des moyens de les lever à travers un bilan de la participation de la femme marocaine à la vie politique du pays.
Dans ce cadre, les participants se sont penchés sur les résultats relatifs à la participation de la femme marocaine aux élections communales, mais également sur sa présence au niveau des organisations non gouvernementales et l’action de ces dynamos de la société civile dans la promotion de l’action politique féminine.