L’OMDH en quête d’un nouveau profil

L’Organisation marocaine des droits humains (OMDH), conduite par Abdellah Oualladi, également membre de la Commission administrative de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) tiendra, les 17 et 18 mai à Rabat, son cinquième congrès national sous le signe « pour la préservation de la transition démocratique, de la paix mondiale et de la légalité internationale », indique un communiqué de l’organisation publié lundi. La tenue de ce congrès est « une occasion pour repenser collectivement le développement du mode d’action du mouvement des droits humains en cette conjoncture difficile et compliquée aux niveaux national et international», souligne l’OMDH. Les travaux du congrès, qui sera précédé d’un colloque sur «l’action du mouvement des droits de l’Homme face à une réalité en changement », se dérouleront en deux sessions. La première, thématique, se penchera sur l’adoption d’une stratégie d’action pour l’OMDH au cours des trois prochaines années, alors que la deuxième débattra de questions organisationnelles et du renouvellement des structures de l’Organisation. Créée en décembre 1988, l’OMDH a commencé dès 1990 à se concerter avec les autres instances de défense des droits de l’homme aux niveaux national et maghrébin. Elle a contribué notamment à l’élaboration d’une charte nationale des droits de l’Homme et elle fait partie du Collectif d’observation des élections au Maroc. L’OMDH est membre à part entière de la Fédération internationale des droits de l’Homme (Paris), de l’Organisation internationale pour la lutte contre la torture (Genève) et de l’Organisation arabe des droits de l’Homme (Le Caire). Elle est également membre observateur au sein du Comité africain des droits de l’Homme et des peuples.