La mission conjointe de coordination pour la coopération entre le Maroc et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au titre de la biennale 2006-2007 s’est réunie lundi à Rabat, en présence du ministre de la Santé, Mohammed Cheikh Biadillah.
A cette occasion, le ministre a souligné que l’action commune Maroc-OMS doit s’inscrire en cohérence avec l’initiative nationale pour le développement humain (INDH), la réalisation des objectifs du millénaire, le plan d’action du ministère 2003-2007 et les orientations de l’OMS. Le ministre a insisté sur trois points nécessitant une étude en profondeur, en l’occurrence la réduction de la mortalité maternelle et infantile, la lutte contre la tuberculose et le renforcement des observatoires régionaux d’épidémiologie afin de lancer l’alerte au moment opportun et connaître l’incidence du cancer et du diabète.
M. Biadillah a également évoqué la question de la prévention du cancer à travers la lutte contre le tabac, le développement des activités sportives et la promotion d’une alimentation saine. Pour sa part, le représentant de l’OMS au Maroc, Raouf Benammar, a indiqué que le programme d’action que la mission conjointe de coordination pour la coopération entre l’OMS et le Maroc est appelée à élaborer pour la prochaine biennale s’inscrit dans un cadre très défini, à savoir la stratégie de coopération pour les années 2004-2007. Il a appelé à mettre à profit l’expérience fructueuse de la coopération entre le Maroc et le l’OMS. M. Benammar a fait savoir que l’OMS va élaborer cette année son programme d’action qui doit s’inscrire dans le cadre des objectifs de l’INDH à laquelle l’OMS attache une grande importance, de la réalisation des objectifs du développement du millénaire auxquels le Maroc a souscrit et de l’initiative nationale de réduction de la mortalité maternelle et néo-natale lancée, le 7 avril dernier, par le ministère de la santé et que l’OMS oeuvrera à concrétiser dans les prochaines années. Il a, en outre, annoncé que l’OMS envisage, en 2005, de décupler le budget qu’elle consacre au Maroc, affirmant qu’il appartient à l’organisation d’élaborer des projets et des programmes qui pourront mobiliser des ressources supplémentaires.