Société

L’option modérée d’Ismaïl Alaoui

Dans les rangs du gouvernement, les options et positions vis-à-vis du bilan à présenter aux citoyens lors de la prochaine campagne électorale, Sont divergentes. C’est ce qui ressot de la conférence du S.G du PPS, My Ismaïl Alaoui. Certes, le PPS ne détient pas des postes nombreux au sein de l’Exécutif. L’un de ses éléments les plus dynamiques et ayant le plus fait parler de lui, Saïd Saâdi, a été sacrifié sur l’autel de la paix « avec les islamistes. Aussi, de par sa représentativité plus ou moins modeste au sein de la société civile, ce parti aurait opté pour une attitude critique vis-à-vis des ses partenaires à l’Exécutif. Mais, il ne le fait pas, préférant le langage de la modération à celui de la critique. Le succès des prochaines éché-ances électorales est de nature à consolider l’édifice démocratique au Maroc et à favoriser l’évolution escomptée, a annoncé M. Ismaïl Alaoui, secrétaire général du parti. Lors d’une conférence donnée vendredi à Rabat sur le bilan du gouvernement d’alternance, M. Ismaïl Alaoui a ajouté que les prochaines échéances doivent se dérouler dans une optique qui dépasse la phase de transition pour celle de la consolidation de l’édifice démocratique car, « il y va de l’intérêt du pays, sachant que la démocratie est une condition essentielle pour le développement économique et social ». A ce propos, le secrétaire général du PPS a insisté sur la nécessité d’accélérer l’adoption du code électoral. M. Ismaïl Alaoui a énuméré de « nombreuses actions positives » à l’actif du gouvernement d’alternance, notamment « en matière de lutte contre les effets de la sécheresse, de promotion interne exceptionnelle de fonctionnaires, de généralisation de l’enseignement -à cent pour cent dans certaines zones – et d’efforts pour l’approvisionnement du monde rural en eau et en électricité et le désenclavement de nombreux douars ». Il a également évoqué l’évolution positive enregistrée dans la législation et la vie institutionnelle, notamment en matière de procédure pénale et de libertés publiques. M. Ismaïl Alaoui a fait état d’une amélioration des recettes touristiques qui, a-t-il indiqué, ont atteint cette année 20 milliards de dirhams contre 16 milliards en 1998, rappelant également le remboursement d’une partie de la dette héritée des précédents gouvernements. Quant au problème de l’emploi et la lenteur constatée dans la réalisation des grands chantiers, M. Ismaïl Alaoui relève que, dans le bilan du gouvernement d’alternance, il s’agit de « points négatifs » dont les causes résident dans la nature de l’administration et la faiblesse de la communication avec la population. Mais, cela ne doit en aucun cas, faire oublier aux militants du parti, a-t-il avancé en substance, la particularité de l’expérience en cours et son impact sur la démocratisation du Maroc et sa modernisation.

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