Société

L’UGTM tient son congrès régional de Casablanca

L’UGTM a tenu, le dimanche 18 janvier dernier, son congrès régional de la wilaya du Grand Casablanca.
Dans la déclaration finale de cette rencontre, les congressistes ont mis l’accent sur « la situation de léthargie sociale, économique et commerciale que connaît la capitale économique du Royaume ». C’est ainsi qu’a été soulevé le problème du transport urbain à Casablanca, notamment « la gestion désastreuse » de la RATC contre laquelle les militants de l’UGTM ont observé plusieurs grèves. Sur le même point, la centrale syndicale du parti de l’Istiqlal a déploré les pratiques « clientélistes » observées lors de l’affectation des lignes aux sociétés privées du transport urbain. Les congressistes ont également rappelé leurs efforts pour les employés de plusieurs sociétés, publiques et privées, installées dans la région du Grand Casablanca. C’est le cas, entre autres, de Tecna, la Centrale laitière et les parcs de jeux, Air Liquide, Cosumar, Caplam, ONDA et CAT. Sur le plan national, le syndicat a déploré les retards dans l’aboutissement de plusieurs chantiers, tels que celui de la réforme administrative, de la justice et de l’enseignement.
A ce titre, le congrès régional de l’UGTM a appelé le gouvernement ainsi que tous les acteurs socio-économiques, à promouvoir la politique de stimulation de la production économique, de la consommation des ménages. Sans oublier la politique de l’emploi à travers la mise en place des outils de valorisation des compétences, de la formation professionnelle, en totale harmonie avec les exigences du marché de l’emploi. Sur un plan strictement syndical, l’UGTM-Casablanca, insiste sur la nécessité d’établir dans les entreprises marocaines, ou étrangères installées au Maroc, un climat sain où le respect de l’investissement privé va de pair avec l’égard dut aux droits des travailleurs. Ces derniers ayant intérêt à évoluer au sein d’une entreprise stable, sans risque pour leurs emplois. L’UGTM s’est également exhorté les autorités publiques à mettre en place des mécanismes de financement souples au profit de ces travailleurs.
Sur le plan fiscal, le syndicat istiqlalien revendique une baisse de l’IGR de 44% à 41,5% ainsi que le rehaussement du plafond exonéré à 30.000 DH, et ce de manière urgente.

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