Société

Lutte contre l’islamophobie: La promotion de l’identité marocaine dans le rang des MRE comme solution

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Les appels de promotion de l’identité marocaine auprès des générations montantes des MRE formulés, vendredi dernier à Skhirat, par les intervenants au débat concernant «Le vivre-ensemble : entre radicalisme et islamophobie», sont susceptibles de trouver un bon écho dans la démarche entreprise par le département d’Anis Birou. Le ministre chargé des Marocains résidant à l’étranger et des affaires de la migration en a annoncé la couleur lors d’un point de presse parallèle à l’événement.

Une œuvre réalisée par Kamal Kamal

«Nous collaborons avec le réalisateur Kamal Kamal pour le lancement d’une œuvre artistique destinée à la promotion de l’identité marocaine auprès des jeunes MRE en s’inspirant des écrits de Mohamed Zefzaf et Mohamed Choukri entre autres», précise M. Birou en faisant constamment appel à l’intelligence collective des intellectuels, des chercheurs, des étudiants et des ministres du Maroc et d’Europe. A ses yeux, «les réponses potentielles au problème de l’islamophobie doivent s’inscrire dans la durée sans agissements réactionnaires sur la base d’émotions».

La formation des imams n’est pas suffisante

L’écrivain et anthropologue, Farid Laâsri, qui était de la partie propose, pour sa part, de «travailler sur le terreau de la religiosité sans se contenter de la formation des imams». L’écrivain, qui estime que la présence de l’Islam est conjoncturelle en Europe, ne manque pas de se prononcer sur «l’impératif d’une structure apaisée du religieux et l’urgence de développement d’une réforme profonde et sereine en empruntant la voie d’ancrage dans les traditions et de l’enracinement dans la réalité contemporaine».

Islam apaisé

C’est de cet Islam apaisé, voire «modéré et tolérant» que parle Rachid Madrane. «L’Islam «modéré et tolérant» tel qu’il est appliqué au Maroc est un Islam que les populations européennes pourraient pleinement s’approprier et qui répondrait beaucoup mieux à la quête de sens et d’identité que connaissent les jeunes générations en Europe», indique le ministre de l’aide à la jeunesse, des maisons de justice, des sports et de la promotion de Bruxelles à la Fédération Wallonie-Bruxelles en estimant que «la question d’identité est douloureuse».

Responsabilité partagée

«La gestion de l’Islam en Europe est une responsabilité partagée», estime Driss El Yazami en s’expliquant à ce propos. «Le Maroc prévoit dans sa Constitution que les enfants de la migration appartiennent aux communautés d’origine et d’installation», enchaîne le président du Conseil national des droits de l’Homme pour illustrer cette responsabilité partagée.

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