L’association des parents d’élèves du lycée Ibn Batouta à Médiouna se plaint du manque du personnel administratif au sein de cet établissement scolaire. "Le départ volontaire de deux surveillants généraux et d’un censeur a créé une vacance non comblée au sein du personnel du lycée. Il s’agit d’un grand problème qui date depuis plusieurs mois. Les trois postes vacants n’ont pas été comblés alors que l’année scolaire touche à sa fin", s’indigne Salah Majdoul, 1er vice-président de l’association des parents d’élèves du lycée Ibn Batouta. Et d’ajouter : "Dans l’administration, il ne reste plus que le directeur et un professeur assurant provisoirement le rôle de surveillant. Cette situation a engendré un désordre au lycée Ibn Batouta qui compte 1500 élèves. Joint par ALM, le Directeur dudit lycée, Omar Antar, affirme qu"’effectivement les fonctionnaires partis dans le cadre de l’opération du départ volontaire n’ont pas été remplacés pour le moment. Nous essayons de surmonter le problème avec les moyens de bord". Pour combler provisoirement ce vide, un professeur de la langue arabe en surnombre a été choisi pour assurer l’intérim de surveillant général.
Selon le délégué du ministère de l’Education à Médiouna, Ahmed Moumen, la question des postes vacants dans les établissements scolaires publics ne concerne pas uniquement le lycée Ibn Batouta. Il s’agit, selon lui, d’un problème qui se pose à l’échelle nationale. "Nous avons déjà avisé le ministère de l’Education nationale. Actuellement, des postes de directeurs d’établissement scolaire, censeurs et surveillants généraux sont offerts au mouvement administratif central. Bientôt, il y aura des nominations et le problème sera ainsi résolu pour la prochaine rentrée scolaire", ajoute le délégué du ministère de tutelle qui a tenu à souligner que "la gestion administrative du lycée est assurée avec efficacité malgré le manque de personnel".
Enseignement : bilan de l’opération départ volontaire
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