Le chef de la diplomatie marocaine a indiqué dans une déclaration au journal «Acharq al awsat» publiée jeudi, que « la question du partage ne peut être discutée, quelles qu’en soient les circonstances».
Il a souligné que le Maroc «ne peut accepter la pratique de l’équation de +partage de la terre et des familles+ dont a souffert la majorité des pays africains, les administrations coloniales ayant procédé au partage des terres et des populations ».
cette tendance, a-t-il dit, est «un plan dangereux et un fait sans précédant qui ne fera qu’étendre les conflits à l’ensemble de l’Afrique du Nord, de la mer rouge à l’océan atlantique». L’accord-cadre présenté par James Baker et que contient également son projet figurant dans le rapport du secrétaire général des Nations unies, demeure « la solution pragmatique» pour un règlement politique, en vertu duquel seront déléguées aux provinces sahariennes plusieurs prérogatives dans les domaines économiques, sociaux et culturels, et ce dans le cadre de la souveraineté marocaine, a ajouté le ministre. «Dans toutes les circonstances, toute proposition contenue dans le rapport de M. Kofi Annan, exige l’unanimité des parties. Pour ce qui est du plan de règlement (le référendum), le rapport onusien est clair. C’est un rapport mort-né », a conclu M. Benaïssa.