"L’unité est possible, voire impérative" entre les composantes de la gauche démocratique, a dit le leader socialiste lors d’une rencontre avec la presse, soulignant que "les portes de l’USFP restent ouvertes".
Le Conseil national de l’USFP a approuvé, samedi dernier, la décision d’intégrer 73 membres de l’ancien PSD dans ses rangs et trois autres au bureau politique, en l’occurrence Aissa Ouerdighi, Habib Taleb et Latifa Jbabdi.
Sur un autre plan, M. El Yazghi a qualifié les rapports avec le Parti de l’Istiqlal "d’alliance stratégique", notant que les deux formations ont constitué une commission conjointe pour l’élaboration des conceptions des deux partis au sujet des diverses réformes se rapportant à la transition démocratique, y compris la réforme constitutionnelle, la question du Sahara et l’arsenal juridique et organisationnel des élections.
S’agissant de la position de l’USFP du travail de l’Instance Equité et Réconciliation, il a jugé les résultats de cette action "positifs et importants", louant la sollicitude de SM le Roi Mohammed VI à ce propos et qualifiant de "courageuse" la décision royale de publier le rapport final de l’IER.
Le premier secrétaire de l’USFP a insisté sur la responsabilité de l’Etat à "obliger les personnes concernées par les violations des droits humains à coopérer en vue de parachever les investigations sur les dossiers en suspens", affirmant dans ce sens l’attachement de sa formation à ce que soit élucidé le sort de Mehdi Ben Barka et de tous les autres disparus.