Chiba Maâ El Aynine, président de la Commission politique et des affaires étrangères du Parti de l’Istiqlal continue à porter dans son coeur le souci de la lutte pour le parachèvement de l’intégrité territoriale du pays. Originaire du Sahara, fils de l’une des familles les plus combattantes de la région ; puisque dans la lignée du sang, l’on trouve le grand Cheikh Maâ El Aynine, un des premiers combattants de la liberté dans la région du Sud et son fils El Hiba, décédé dans la région de Marrakech en 1917. Dans une interview récente, publiée par l’organe de presse arabophone de l’Istiqlal, en l’occurrence Al Alam, M. Chiba Maâ El Aynine revient sur les événements qui ont secoué la ville de Smara, au cours de la première semaine de novembre. Ces événements qui se sont soldés par l’arrestation d’une quinzaine de personnes, ne peuvent être dissociés, à son avis, du contexte général du pays ; lequel contexte se caractérise par les effets de la sécheresse et de la dette extérieure ainsi que par la prolifération du chômage, y compris parmi les lauréats des universités. Et de préciser : « Ces événements constituent un phénomène positif lié à l’élargissement de l’espace de liberté et à des aspects spécifiques à la jeunesse de la région ». Selon le dirigeant istiqlalien, trois facteurs expliquent l’émergence du phénomène contestataire dans la région : 1- le niveau élevé de la scolarisation qui atteint les 95 % des enfants, 2- l’accroissement du nombre des lauréats des universités et des écoles supérieures, 3- et l’élargissement des espaces des libertés publiques». Ceci étant, il n’en demeure pas moins de signaler l’exploitation de ces événements à des fins séparatistes comme cela s’est manifesté à travers des discours hostiles à l’intégrité territoriale du Maroc. Sur ce, M. Maâ El Aynine n’a pas manqué d’épingler la section locale du Forum «Justice et vérité» à Laâyoune dont certains membres ont fait des thèses répandues dans les milieux des adversaires du Maroc.